A Lavau, dans l'Aube, la nappe phréatique n'est toujours pas revenue à ses niveaux habituels, un mois après les fortes crues. Résultat : les inondations se poursuivent dans la commune. Des habitations sont toujours sinistrées et les pompes tournent toujours pour évacuer l'eau.
La commune de Lavau, dans l'Aube, a déposé il y a peu une demande d'état de catastrophe naturelle à la préfecture du département. En cause, non pas les crues de ce début de mois de janvier 2018, mais bien les remontées de nappes phréatiques, qui, un mois plus tard, continuent de causer des dégâts dans les habitations, et notamment dans les sous-sols et les garages.
Les habitants touchés s'organisent donc comme ils peuvent pour contrer l'inexorable remontée de la nappe : certains ont investi dans des pompes, qu'ils font fonctionner en permanence, d'autres essayent de colmater les arrivées d'eau, comme ils le peuvent. Mais ce qui les épuise le plus, c'est qu'il ne semble pas y avoir de fin à ces inondations.
D'ailleurs, les factures ne cessent de grossir : qu'il s'agisse de celle d'électricité, à cause des pompes, ou celles engendrées par les nombreux dégâts matériels.
Les pompes à eau tournent toujours
Dans le lotissement des Ardilliers, particulièrement touché, le plan local d'urbanisme ne signale pourtant pas de zone inondable, malgré la proximité du ruisseau du Melda, un affluent de la Seine. Mais ces remontées de nappes phréatiques ne sont pas les premières de cette importance : en 2013, déjà, des habitations avaient été inondées.Les habitants n'espèrent désormais qu'une seule chose : que leurs assurances répondent présentes face aux dégâts engendrés. Un arrêté de catastrophe naturelle faciliterait grandement leurs démarches.