Mardi 26 mars, les salariés du site de Bar-sur-Aube ont bloqué tous les accès à la ville, en réaction au rejet du projet de reprise de leur entreprise la veille par le Parquet de Meaux.

Nationale 67, routes départementales : dans la matinée du 26 mars, les salariés d'Atmosphere Interiors (groupe Cauval) ont bloqué tous les accès à Bar-sur-Aube. En réaction au rejet, la veille, par le Parquet de Meaux, de l'unique projet de reprise de leur usine de canapés (voir plus bas), les 191 salariés du site aubois ont installé des barrages faits de barrières et de pneus enflammés. Leur façon d'exprimer leur colère face à la liquidation annoncée de leur usine qu'ils ont, par dépit, rebaptisé "Atmosphere Exterior".

Voir l'intervention en direct de notre correspondante dans l'Aube, Tiphaine Le Roux (JT 12/13 du mardi 26 mars)

Au lendemain du rejet par le Parquet de Meaux du projet de reprise d\

et notre reportage sur cette opération coup de poing (JT 19/20 mardi 26 mars 2013)



Le Parquet de Meaux a sonné le glas d'Atmosphere Interiors



"On est morts, ça y est ?" Petite phrase entendue  dans la bouche d'un salarié baralbin du fabricant de canapés Atmosphere Interiors devant le tribunal de Meaux (77), lundi 25 mars. Le Procureur du Tribunal de commerce de Meaux - dont dépend le Groupe Cauval, maison-mère d'Atmosphere Interiors (son siège est à Lognes) - vient de refuser la  deuxième requête déposée par le PDG du groupe Cauval Gilles Silberman. Il ne sera pas autorisé à reprendre, après liquidation, l'une de ses propres filiales - Atmopshere Interiors
Il y a deux mois le procureur avait déjà dit non à une première requête. Mais depuis, Gilles Silberman a été reçu plusieurs fois au Ministère du redressement productif et a amélioré son offre de reprise en proposant 700.000 euros et le sauvetage de 91 emplois sur les 191 que compte le site.

Le Parquet a fait barrage à Gilles Silberman pour trois raisons :
  • Le destin d'une autre filiale du groupe Cauval, fabriquant des canapés et basée dans l'Aveyron, était examinée solidairement et ses représentants de salariés n'étaient pas favorables au maintien de Gilles Silberman
  • Par ailleurs si la requête avait été acceptée, cela aurait fait jurisprudence : un patron français n'est pas autorisé à "s'autoreprendre" ainsi en effaçant ses dettes
  • Enfin les perspectives dans le secteur du canapé sont sombres.

Voir notre reportage en marge de cette audience (JT 19/20 du lundi 25 mars)



La liquidation devrait être prononcée le 8 avril prochain.

Pour le moment aucun autre dossier de repreneur n'a été déposé.



 



 



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