Aube : des wallabys, des mygales et des scorpions saisis chez un particulier près de Méry-sur-Seine

Dans l'Aube, le service départemental de l'office français de la biodiversité et la gendarmerie ont perquisitionné chez un habitant de Méry-sur-Seine. Deux wallabys, quatre tortues, des scorpions et des mygales ont été saisis.   

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C'est le fruit d'un long travail d'investigation de la part des agents du service départemental de l’Aube de l’Office français de la biodiversité. Mercredi 5 août, ils ont débarqué accompagnés de gendarmes, au domicile d’un habitant du secteur de Méry-sur-Seine (Aube). Au cours de cette perquisition, ils ont découvert de nombreux spécimens de la faune sauvage protégée détenus illégalement : deux wallabys, quatre tortues d’Hermann, des scorpions et des mygales.
 


 

Deux Wallabys enfermés dans une chambre

"Les animaux étaient détenus dans des conditions pas du tout adaptées," explique Thierry Migout, chef de service à l’OFB Aube, "les deux wallabys ont été retrouvés dans une chambre, le propriétaire des lieux avaient déposé des copeaux sur le sol. On ne sait pas si les deux animaux sortaient à l'extérieur." Mais les agents n'étaient pas au bout de leurs surprises. Ils ont également saisi des tortues d'Hermann, installées dans des vivariums. C’est une espèce en voie de disparition, et il est donc strictement interdit de la prélever dans la nature. Elle est protégée et classée. Tout comme le sont les scorpions et les mygales. 
 

 

Pas en possession des autorisations

L'homme n'était ni en possession du certificat de capacité, ni de l'autorisation d'ouverture. C'est le cadre réglementaire. Si ces conditions ne sont pas remplies, le particulier encourt des sanctions administratives et pénales. 
Les animaux ont été saisis puis déposés dans des endroits adaptés à leur bonne condition de vie. La détention illégale de spécimens de la faune sauvage protégées constitue un délit pénal. Le détenteur des animaux sera prochainement entendu dans le cadre de l'enquête. Il est actuellement sous contrôle judiciaire. S'agit-il d'un vaste trafic d'animaux ? Depuis combien de temps les animaux étaient-ils détenus ? Comment les a-t-il récupérés ? Quels sont les intermédiaires ? Autant de questions pour lesquelles il n'y a pour le moment pas de réponses.    

 
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