Le maire PRG de la ville, René Gaudot, aurait l'intention de déposer une offre de reprise pour l'usine de fabrication de canapés qui emploie 191 personnes.
Le maire PRG de Bar-sur-Aube, René Gaudot, a annoncé mercredi son intention de déposer auprès du tribunal de commerce de Meaux (Seine-et-Marne) une offre de reprise de l'entreprise Atmosphères Interiors, filiale auboise de Cauval Industries qui doit être mise en liquidation début avril.
"Nous allons consulter le ministère du Redressement productif et le conseil régional pour finaliser financièrement et juridiquement ce projet qui sauverait nos emplois", a expliqué à l'AFP M.Gaudot.
Selon lui, 50 emplois sur les 191 que compte le fabricant de canapés pourraient être immédiatement sauvegardés et quelque 50 autres créés dans les prochains mois. "C'est un dossier absolument prioritaire car je crains un effet domino qui serait une catastrophe pour notre ville", a-t-il ajouté.
En début d'après midi, près de 300 personnes --principalement des salariés d'Atmosphères Interiors-- étaient rassemblées devant la sous-préfecture de Bar-sur-Aube où se tenait une réunion entre les autorités préfectorales, les élus et le vice-président de Cauval Industries, Gilles Silberman, a constaté un photographe de l'AFP.
Lundi, lors d'une audience au tribunal de commerce de Meaux, le ministère public avait refusé que, par dérogation exceptionnelle, les deux fabricants de canapé du groupe (Atmosphères Interiors, dans l'Aube, et Confort et Systèmes, dans l'Aveyron) puissent être repris au sein même de la holding avec des effectifs réduits.
En l'absence d'autres offres de reprise, la liquidation des deux entreprises devrait être prononcée formellement le 8 avril.
Le groupe Cauval, numéro un français du meuble, qui possède les marques de matelas Simmons, Dunlopillo, Treca, Pirelli, a dégagé un chiffre d'affaires de 420 millions d'euros en 2012, en baisse de 12% en raison notamment des difficultés de l'activité canapés.
Source : AFP
Cette annonce intervient au lendemain d'une opération coup de poing des salariés qui ont bloqué la ville en installant des barrages filtrants sur toutes ses voies d'accès.
Voir notre reportage (JT 19/20 du mardi 26 mars 2013)