Nouvelle étape franchie dans projet d’incinérateur de la Chapelle-Saint-Luc dans l’Aube ce 28 septembre. Le préfet a signé l’autorisation d’exploitation à une filière de Véolia, alors que le projet fait polémique.
Une signature qui ne calmera pas les débats. Ce 28 septembre, le préfet de l'Aube a donné l'autorisation du projet d'incinérateur à la Chapelle Saint-Luc à une filière de Véolia pour valoriser 60 000 tonnes de déchets. Le projet, très contesté localement, devrait voir le jour en 2020.
Elus, habitants et viticulteurs contre le projet
Mais c'est sans compter sur l’opposition de nombreux aubois, comme celui du maire de la commune, Olivier Girardin, qui compte saisir tribunal administratif, des habitants et de certains viticulteurs. Tous craignent des nuisances olfactives, ou des conséquences sur leur santé à cause de la présence de nouvelles fumées.
Du côté de Véolia, on met en avant l'aspect écologique de la manœuvre. L'entreprise assure que 60.000 tonnes de déchets ménagers pourraient être brûlés et convertis en chaleur ou en électricité d'ici deux ans.