Ils réclament plus de moyens humains mais aussi matériels tels que des portiques de détection ultra-magnétiques.
Ce jeudi, une partie du personnel du centre pénitencier de Clairvaux (10) s’est réuni devant la prison dans un contexte de grogne. Ils ont brûlé des pneus et des palettes de bois.
Les gardiens réclament plus de sécurité au sein de l’établissement. Frédérique Stoll (délégué régional FO) souhaite le doublement du personnel en binôme, du matériel tel que des portiques de détection ultra-magnétiques.
A savoir ; la prison de Clairvaux compte 140 détenus et 180 surveillants. Clairvaux est l’une des cinq centrales de haute-sécurité Française. Elle possède des prisonniers de longues peines.
Ce mouvement s’inscrit au sein d’un mouvement national de colère. D’autres centrales suivent ce même mouvement (Maux, Bordeaux, Rouen…). A ce jour, il y a 66.445 détenus en France.
Dimanche dernier, au sein du bâtiment A, un incident s’est produit. Il y a eu un règlement de compte. Plusieurs détenus se sont opposés. On parle même d’affrontement en bandes rivales avec de nombreux échanges de coups. Trois détenus ont été transportés au centre hospitalier de Reims.