La ministre de la Justice Nicole Belloubet sera en visite ce lundi à la prison de Clairvaux, dans l'Aube, l'occasion (sans doute), de faire le point sur l'avenir du site.
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Cela fait plusieurs mois qu'elle y est attendue, c'est enfin confirmé, la garde des sceaux et ministre de la justice sera bien présente ce lundi 8 juillet, à Clairvaux. Un soulagement pour les personnels penitentiaires du site, qui espèrent encore un retour en arrière de cette décision de fermeture de la centrale pour 2022. Malgré les conditions de travail difficiles, du fait de la fermeture de deux ailes du bâtiment, Didier Gérard, du syndicat FO, affirme que la prison est adaptée, et parfaitement aux normes, pour continuer son activité de centre pénitentiaire.
On nous dit que c'est vétuste mais ce n'est pas le cas.
- Didier Gérard, syndicat FO.
"Nous sommes satisfaits que la ministre viennent enfin se rendre compte par elle-même", continue-t-il, et "nous espérons encore, qu'elle changera d'avis".
Satisfait également,
Gregory Besson-Moreau, défenseur de la première heure de la prison de Clairvaux. Le député (LREM) de l'Aube, enchaîne les rendez-vous avec le gouvernement depuis près de 2 ans, pour faire pencher la balance, et peser sur un projet de reconversion du site dans les plus brefs délais.
Un projet sur la réinsertion
Alors que la ministre de la justice souhaite développer la réinsertion dans les prisons,
un projet de loi a d'ailleurs été présenté en conseil des ministres en décembre dernier, le personnel de Clairvaux veut proposer un "après-Clairvaux" dans ce sens. Faire de Clairvaux, un centre de réinsertion pour les individus en fin de peine, ou pour les petites peines entre 2 et 5 ans. Didier Gérard, du syndicat FO, travaille dans ce sens et espère que
"la ministre se penchera sérieusement sur le projet qui va dans le sens de ses propositions". Ce projet vise à accompagner les détenus vers de chantiers extérieurs, ou même des formations pour mieux les aider à se réinsérer dans la vie active, une fois leur peine terminée.
Clairvaux 2022
Lancé par l'état, un site internet
Clairvaux2022 vient d'être créé pour reccueillir les idées, les projets, de ce que pourrait devenir dans les prochaines années la centrale. Un appel à idée, dont le réglement est disponible
ici, et qui a pour but de "développer un projet de réaffectation économique, touristique et/ou culturel pour l’abbaye de Clairvaux, tout en s’engageant à en protéger le caractère historique, patrimonial et architectural".