Très marqué par son renvoi en décembre de Troyes, après un début de saison 2015/16 cauchemardesque, Jean-Marc Furlan revit à Brest, prometteur leader de la Ligue 2.
Ça m'a mis à l'envers". Au fond du trou le 3 décembre, quand il a été viré de Troyes après 5 nuls et 11 défaites lors des 16 premières journées de Ligue 1, Jean-Marc Furlan a, avant tout, eu besoin de temps pour surmonter cet échec, mais c'est surtout le projet un peu fou du club breton qui a ranimé la flamme chez ce dingue de foot.En Bretagne, où sa carrière d'Hexagone-trotter comme joueur ou entraîneur ne l'avait encore jamais mené, il a pris en main un club en pleine mutation: changement de président, de mode de gouvernance et même d'effectif. "Il vaut mieux que ça arrive à quelqu'un comme moi qui a vingt ans d'expérience. J'ai un acquis, un passé qui permet de prendre du recul, mais j'ai flippé un peu", a-t-il admis.
S'il y a une chose que son échec à Troyes n'a pas modifié, c'est bien sa conception du football : "Pour moi le football c'est 95% d'attaque". "Ce qui est excitant tous les matins, c'est (de se demander) comment tu vas créer du jeu jusque dans l'en-but de l'adversaire. Et créer du jeu, c'est comme un grand peintre, c'est pas improviser, non. C'est travailler, retravailler, retravailler...", avertit-il.
Et avec quel succès ! Après 12 journées, Brest domine la Ligue 2 avec 25 points avant de recevoir Lens (8e), éternel candidat à la montée.