L'artiste originaire de Troyes est venu nous présenter son spectacle 21 x 29,7, la taille d'une feuille de papier A4. Il sera en représentation le jeudi 11 janvier à 18h30 au centre culturel de Nouzonville.
Matthieu Guillerot : Comment l'idée de prendre une feuille de format A4 comme base de votre spectacle vous est venue ?
Gingolph Gateau : Ca a été un peu hasard et de détente. J'étais chez moi, et devant une feuille de brouillon, qui était une feuille A4, je me suis laissé aller à la spontanéité du mouvement et ça a donné un objet qui m'a semblé parfait pour être le point de départ d'un nouveau spectacle.
Pour créer des personnages, vous utilisez la méthode du froissage. En quoi est-ce différent du pliage traditionnel ?
C'est moins répandu et cela paraît beaucoup plus anarchique que le pliage et l'origami, qui eux répondent à des règles mathématiques et géométriques précises. En fait, ce n'est pas le cas. Le froissage requiert une véritable technique, moins étudiée que le pliage traditionnel et qui existe dans la nature. Je pense notamment aux froissés de notre cerveau ou des pétales de fleur.
Vous dîtes que le papier est créateur d'émotions de par sa texture, son odeur et son bruissement, et que le numérique ne le remplacera jamais…
Il y a aura toujours un combat, mais il y aura toujours un rapport affectif avec le papier que l'on ne remplacera jamais avec une tablette par exemple. J'ai essayé de froisser une tablette mais ça ne fonctionne pas (rires)…
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