Une audience était prévue ce mardi matin au tribunal de commerce de Troyes. Les deux associés dirigeants du groupe dont Fréderic Chaussat doivent y évoquer l'unique offre de reprise qui a été faite par un fonds d'investissement allemand.
Mais cette offre ne serait pour le moment qu'au stade de la lettre d'intention. Fin août, les salariés avaient appris qu'il n'y aurait pas d'aide de l'Etat via le Fonds de développement économique et social.
C'est la boule au ventre que les ouvrier de Simpa se sont de nouveau massés devant le tribunal de commerce de Troyes. Venus des 3 sites du département, les salariés du groupe Simpa ont patienté deux heures ce matin avant d'apprendre le report de l'étude des éventuelles offres de reprise au 30 septembre.
Une seule offre sérieuse a été apportée par l’actuel dirigeant pour la reprise des activités auboises mais elle est encore floue Elle émane du fonds d’investissement allemand Quantum. Un fonds d’investissement qui possède une quinzaine d’usines à l’heure actuelle et qui a procédé à plusieurs rachats début 2014 (une filiale de Bayer, de Bosch et d’Airbus sont concernées)
Quantum serait prêt à investir 3 millions d’euros dans la société mais il ne stipule pas ce qu’il est prêt à donner pour racheter l’actif de l’entreprise. Il doit ces prochains jours rencontrer des clients et des fournisseurs clés du groupe dirigé à ce jour par Frédéric Chaussat.
Quant au périmètre de la restructuration, il n’est pas encore précis mais elle sera importante. Les chiffres devraient être discutés avec les syndicats dès jeudi.
Des dettes importantes ont conduit le fabricant de fenêtres et portes en bois à être placé en redressement judiciaire le 29 juillet dernier. Il compte 450 salariés sur 3 sites dans l'Aube en majorité à Vendeuvre-sur-Barse (Aube).