Bas-Rhin : Dites NON au diabète, un programme qui doit permettre de changer son hygiène de vie pour ne pas tomber malade

6,34 % des Bas-Rhinois souffrent de diabète. Alors pour tenter de prévenir la maladie, l'assurance maladie teste un programme qui s'adresse à toutes les personnes à risque qui ont plus de 45 ans. Les ateliers sont gratuits et pourraient s'étendre à tout le pays.

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Le Bas-Rhin compte 6,34% d'assurés traités contre le diabète, c'est plus que la moyenne nationale (5,4%). Alors pour tenter de prévenir la maladie avant qu'elle ne s'installe et fasse des dégâts colossaux, la CPAM a lancé le programme "Dites NON au biabète". Un dispositif, testé également en Seine-Saint-Denis et à la Réunion, qui se décline en divers ateliers. Comment composer une assiette équilibrée? Quand manger tel ou tel aliment? Quel sport pratiquer? Sont autant de questions qui y sont posées.

 A qui s'adresse le programme?

"Dites NON au diabète" s'adresse à toutes les personnes de plus de 45 ans qui ont une glycémie, à jeun, entre 1,10g et 1,25g, qui souffrent de surpoids avec un indice de masse corporel égal ou supérieur à 25. Celles atteintes de diabète gestationnel où dont les parents sont diabétiques sont concernées aussi. C'est le médecin traitant qui propose le programme aux patients à risque. C'est lui, aussi, qui prend contact avec l'assurance maladie pour démarrer la prise en charge gratuite. Pour Patrick Ostermann, médecin à la Maison de santé de Woerth qui expérimente le programme «  Dites non au diabète apporte en plus des conseils médicaux, du temps pour le suivi, et la possibilité de sortir du cadre exclusivement médical, avec la participation de diététiciennes. »

 

Comment ça marche?

Ana Cristina fait partie des participantes au programme depuis quelques mois : "j'essayais de faire attention mais je n'arrivais pas à perdre de poids". Alors sur conseil de son médecin traitant elle a accepté d'entrer dans le programme via des ateliers qui ont lieu près de chez elle. Aujourd'hui, elle marche tous les jours plusieurs kilomètres, a changé sa façon de cuisiner et sait comment associer les différentes familles alimentaires : "une pomme, c'est quatre morceaux de sucre et moi je la mangeai en milieu d'après-midi ce qui n'est pas bon. Associé aux repas, le sucre est mieux assimilé". Depuis fin 2018, Ana Cristina a perdu six kilos et attend sa première prise de sang pour savoir si son taux de sucre dans le sang a baissé. Elle fait partie des 301 personnes qui, à ce jour, sont entrés dans le programme. Le test va durer deux ans et s'il est concluant, il pourrait s'étendre à tout l'héxagone
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