La branche d'Al-Qaïda au Sahel revendique la mort des deux soldats du régiment de hussards de Haguenau

Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda, a revendiqué ce mardi 5 janvier 2021 l'attaque qui a coûté la vie à deux soldats français samedi au Mali, dans un communiqué publié par sa plate-forme de propagande Al-Zallaqa. 

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Le sergent Yvonne Huynh, 33 ans et le brigadier Loïc Risser, 24 ans, ont été tués samedi 2 janvier au Mali. Le GSIM (ou Jnim selon l'acronyme arabe), qui dénonce notamment le passé colonial français, a revendiqué leur mort ce mardi 5 janvier 2021. Cette branche d'Al-Qaïda au Sahel a confirmé avoir "fait exploser un engin explosif" au passage du véhicule de deux soldats de la force antijihadiste Barkhane, dont une femme, "portant le bilan total à 5 morts en moins d'une semaine", selon ce communiqué.

Le sergent et le brigadier, tous deux issus du 2e régiment de hussards de Haguenau, près de Strasbourg (est) ont été tués dans la région de Ménaka (nord-est). Cinq jours plus tôt, trois autres soldats français avaient été tués dans la zone frontalière avec le Niger et le Burkina Faso lors d'une mission d'escorte.  Au total, 50 soldats français ont été tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations Serval puis Barkhane. 

En 2020, la France a engagé 600 soldats supplémentaires au Sahel, portant ses effectifs à environ 5.100. Elle examine actuellement l'évolution de cet engagement. Fin novembre, le commandant de Barkhane, Marc Conruyt, avait désigné devant les députés français le GSIM comme l'"ennemi le plus dangereux" au Sahel. Un an auparavant, c'est l'EIGS qui avait été désigné comme ennemi numéro un dans la région. Le communiqué a été authentifié par le centre américain de surveillance des sites jihadistes SITE.

Plusieurs cérémonies en hommage aux deux militaires disparus auront lieu le jeudi 7 janvier et le vendredi 8 janvier, à Paris et le 8 janvier au sein du régiment à 16h15. Florence Parly, ministre de la Défense, sera présente.

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