Il avait été interpellé à son domicile bas-rhinois mercredi 17 juillet. Le jeune néonazi, qui avait proféré de graves menaces sur internet, appelé à la violence et à la fabrication d'explosifs, a été condamné dans la nuit de vendredi à samedi 20 juillet à Paris à 2 ans d'emprisonnement, une peine assortie de mandat de dépôt, il a donc été incarcéré.
Le jeune néonazi bas-rhinois, arrêté à son domicile ce mercredi 17 juillet, a été condamné à Paris dans la nuit du vendredi au samedi 20 juillet à deux ans de prison. À cela s'ajoute une interdiction de détenir une arme pendant cinq ans et la suspension de son accès à plusieurs groupes sur les réseaux sociaux.
Jugé en comparution immédiate au tribunal judiciaire de Paris, le jeune néonazi, qui a déclaré pendant sa garde à vue, aimer Adolf Hitler, était accusé d'avoir publié sur les réseaux sociaux une recette pour préparer des explosifs, d'avoir appelé à commettre des "ratonnades" après les mobilisations contre l'extrême-droite mi-juin et d'avoir menacé directement l'Élysée et la drag-queen Minima Gesté, après qu'elle a été désignée comme porteuse de flamme.
Deux ans de prison
Déscolarisé, expulsé d'un CAP quand il avait 16 ans, l'accusé n'exerce aujourd'hui aucune activité. S'il se revendique néonazi, le jeune alsacien a déclaré devant le tribunal avoir simplement voulu "troller" et "faire des blagues".
Mais pour le procureur, c'est "une ligne de défense qu'on retrouve dans tous les groupes d'extrême droite, ce sont des arguments extrêmement classiques" et de dénoncer "une radicalisation d'extrême droite avant un passage à l'acte".
La peine de deux ans de prison ayant été assortie d'un mandat de dépôt, le jeune homme de 19 ans a donc été incarcéré.