Est-ce l'effet de la prévention renforcée et des restrictions imposées en raison de l'état d'urgence ? Les services hospitaliers de Strasbourg déplorent moins de blessures liées aux pétards que les autres années, et les lésions sont dans l'ensemble moins graves.
Un jeune homme de 17 ans s'est retrouvé avec 2 doigts arrachés à cause de pétards à Obershaeffolsheim. Ce serait l'une des plus grosses blessures de la soirée liée à l'usage de pétards à déplorer.
La clinique SOS Main, installée à la clinique des Diaconesses à Strasbourg, a accueilli dans la nuit 4 personnes pour blessures liées aux pétards. L'une d'entre elles a dû être amputée, les trois autres ne présentaient que des blessures superficielles. Un nombre de blessés nettement en baisse par rapport aux années précédentes avec des blessures moins graves.
Même constat du côté des Hopitaux Universitaires de Strasbourg qui ont accueilli 3 victimes de pétards âgées de 7, 29 et 56 ans. L'une d'entre elles a dû être opérée mais sans donner lieu à une amputation. Les deux autres personnes présentaient des lésions sans gravité. L'an dernier, le service avait accueilli 6 personnes, déjà deux fois moins qu'en 2013.
Le personnel médical met en avant la prévention renforcée cette année pour expliquer cette décrue des blessures et de leur gravité.
Nombreuses saisies préalables de pétard
Au soir du 31 décembre, les gendarmes de la compagnie de Strasbourg ont saisi près de 130 kg de pétards de catégorie K2, interdits par arrêté préfectoral, lors d'un contrôle au pont de Gambsheim.Le préfet a par ailleurs indiqué le 31 décembre lors d'une conférence de presse préalable au réveillon que 500 kg d'artifices prohibés avaient été saisis les trois jours précédents dans le Bas-Rhin.
A Colmar, la police a saisi 80 kilos de pétards et feux d’artifice interdits par arrêté préfectoral le 31 décembre en fin de matinée dans deux magasins.