Les musulmans fêtent ce vendredi l'Aïd el-Fitr, la fête de la rupture du jeûne qui marque la fin du mois sacré de ramadan. A Schiltigheim, 3.500 personnes se sont rassemblées à l'Institut Al Andalous pour l'occasion.
L'Aïd el-Fitr ou Aïd el-Seghir (petite fête) est l'une des deux dates les plus solennelles du calendrier musulman avec l'autre Aïd, l'Aïd el-Kébir ou Aïd el-Adha, la grande fête ou fête du sacrifice. Cette journée, qui tombe le premier jour du mois suivant le ramadan, dit de "chawwal", est aussi l'occasion de repas de fête en famille, de visites rendues à ses proches et d'échanges de cadeaux./regions/2020/06/09/5edf57d01845f_ait-3711597.jpg)
L'annonce de la date de l'Aïd el-Fitr a été faite jeudi soir par le Conseil français du culte musulman (CFCM), à l'issue d'une courte et très symbolique cérémonie de "nuit du doute" à la grande mosquée de Paris, convoquée comme chaque année pour déterminer les dates de début et de fin du ramadan sur la base de l'observation du croissant lunaire, en conformité avec le choix opéré par les principaux pays arabo-musulmans. Quatrième pilier de l'islam, le ramadan, qui suscite un ensemble de pratiques socio-religieuses largement suivies parmi les près de 6 millions musulmans estimés en France, avait commencé le 17 mai dans l'unité entre les principales fédérations de mosquées.
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Lors de l'Aïd el-Fitr, le musulman est invité à acquitter une aumône pour les pauvres, la zakât el-Fitr, revalorisée cette année pour la première fois depuis le passage à la monnaie européenne. Cette ressource substantielle devait être fixée à 7 euros par personne sur tout le territoire, mais certaines instances musulmanes ont maintenu le montant de 5 euros, contre la recommandation du CFCM qui a toutefois estimé qu'il n'y avait "pas lieu d'en faire une polémique".
