Sélestat : appel à témoin après la crevaison de 256 pneus dans le quartier de la Redoute

La police de Sélestat a lancé un appel à témoin ce lundi 7 octobre après la dégradation de plusieurs véhicules dans le quartier de la Redoute cette nuit. Près de 64 véhicules présentaient des pneus crevés. Un acte de malveillance qui rappelle étrangement d'autres crevaisons survenues, il y a 5 ans.

Les policiers de Sélestat ont été appelés vers 4h00 du matin ce lundi 7 octobre pour un feu de véhicule quand ils ont constaté que plusieurs voitures du quartier de la Redoute, entre la rue d'Ebersheim et la rue des Narcisses, ont été dégradés. 64 véhicules, stationnés sur la voie publique ou dans des cours privées, présentaient des pneux crevés. Soit au total 256 pneus à plat.

"Je devais partir travailler ce matin à 5h, et en sortant j'ai eu la désagréable surprise de voir les quatre pneus crevés. Moi je suis toute seule, je bosse pour gagner ma vie, j'ai un fils à nourrir aussi. Et puis j'ai 300 euros à sortir de ma poche pour ces pneus, et perdu trois heures et demi de travail ce matin. Ce n'est plus possible", s'indigne Danièle Garrigos, l'une des nombreuses victimes. La brigade de sûreté urbaine de Sélestat recherche des témoins ayant aperçu un ou des individu(s) ou toute présence suspecte dans le secteur.
 

[Appel à témoins] dans le cadre d'une enquête diligentée par les policiers de @Sélestat



Les enquêteurs vous remercient par avance pour vos #RT @villedeselestat @ITA6768 pic.twitter.com/aAXnH1ddfP

— Police Nationale 67 (@PoliceNat67) October 7, 2019

Même mode opératoire, il y a cinq ans

Un acte de malveillance qui rappelle des crevaisons survenues, il y a un peu plus de cinq ans dans le centre alsace "c'est le même mode opératoire. On nous appelle pour un feu de véhicule et on constate des crevaisons sur plusieurs engins. Un appel comme pour nous dire venez voir ce qu'on a fait," explique une source policière. A l'époque, plusieurs actes du même genre avaient été recencés de Kaysersberg à Barr mais l'auteur ou les auteurs n'ont jamais pu être identifiés.