Certains témoignages de solidarité déposés après l'attentat qui a fait 5 morts et onze blessés le 11 décembre dernier à Strasbourg vont être conservés aux archives municipales. Ils constitueront un fonds documentaire sur la tragédie.
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Une cinquantaine de ces messages ont été prélevés et vont être archivés aux archives municipales de Strasbourg : des dessins d’enfant, des pliages, des poèmes, autant de documents qui vont être traités comme le seraient des documents anciens. Des feuilles qu’il a fallu tout d’abord nettoyer et faire sécher, la météo humide des derniers jours risquant d’altérer les inscriptions. Ces documents s'ajouteront aux écrits et au livre d'or également conservés par la Ville.
Strasbourg n’est pas la première ville meurtrie à décider ainsi de conserver ces témoignages pour constituer la mémoire de la tragédie survenue le 11 décembre dernier. Paris avait déjà entrepris une telle démarche après les attentats de 2015, ainsi que Nice au lendemain de l’attentat meurtrier du 14 juillet 2016.
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