Ce vendredi 13 novembre, quatre patientes et patients arriveront à leur tour à Strasbourg. Deux viendront de Besançon (Doubs) et deux autres de Dijon (Côte-d'Or). L'heure d'arrivée n'est pas encore connue, ces transferts se décidant généralement la veille pour le lendemain. Ces malades seront transportés vers Hautepierre, vers le centre hospitalier de Haguenau (Bas-Rhin) et vers le groupe hospitalier Saint-Vincent de Strasbourg.
Une logistique compliquée
Armelle Pinot-Fassler, médecin au Samu du Bas-Rhin, a répondu aux questions de France 3 Alsace sur ce dispositif de transfert. "La logistique est particulièrement compliquée. Il faut se coordonner avec notre Samu, le Samu où était hospitalisé le patient. Il faut aussi se coordonner avec les ARS [agences régionales de santé, ndlr]."
L'hélicoptère de la sécurité civile du Bas-Rhin effectue plusieurs allées et venues entre l'Alsace et le Rhône-Alpes.
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© Karine Gélébart, France Télévisions
Contrairement aux avions utilisés les 5 et 6 novembre, l'hélicoptère ne peut transporter qu'une personne à la fois, et doit donc faire plusieurs allées et venues. "L'équipe va devoir retourner sur Lyon pour aller chercher le deuxième patient. Ça fait des longues journées pour les équipes qui accompagnent." Les maître-mots pour ces transferts sont donc "souplesse, disponibilité, et réponse rapide".
Nos collègues de 20 Minutes ont expliqué le pourquoi de ces transferts vers les hôpitaux de la grande région, peu saturés pour le moment. Ces hôpitaux sont frontaliers, et proches en ambulance de ceux se trouvant en Allemagne.