C'est la saison des naissances à la Montagne des Singes de Kintzheim, où dix bébés sont nés cette saison. Le parc a rouvert mais il est désormais plus possible de donner du pop-corn aux animaux. Les visiteurs peuvent néanmoins observer de près la nouvelle progéniture.
Comme chaque année, le faire-part de naissance du parc la Montagne des Singes, près de Sélestat, dans le Bas-Rhin, révèle une jolie surprise. Les femelles Magot ont donné naissance à 10 bébés depuis le début de la saison.
Cette communauté d'environ 200 macaques de barbarie s'agrandit, et la portée est légèrement plus grande que l'année dernière. Ce qui n'a rien à voir avec la tranquillité imposée au parc à cause du confinement.
"Le rut a lieu à l'automne, donc ça n'a pas de rapport, explique-t-on au parc. Les femelles mettent bas la nuit, quand tout est calme, que les singes dorment, en haut des arbres car les singes s'y sentent à l’abri des prédateurs."
Les singes Magot disposent de 24 hectares arborés pour leur tranquillité. Le parc a rouvert depuis le 13 juin, mais il n'y a désormais plus de pop-corn proposé à la distribution, ce qui permettait aux visiteurs d'interagir avec les singes sans les toucher.
Cette absence de contact avec les visiteurs, masqués, rend l'atmosphère "plus sereine pour les soignants", selon le staff, "et aussi pour les singes".
Les mâles s'occupent des bébés
Ces naissances s’échelonnent du printemps au début de l’été, période particulièrement favorable du point de vue des températures, qui deviennent plus élevées, et de l’offre de nourriture abondante pour les mères qui allaitent.
À sa naissance, le petit singe pèse environ 600 grammes et son visage est rouge, signe qu’il vient de naître. Son pelage est noir, il le gardera pendant les deux premiers mois. Ce que les visiteurs attendris peuvent aujourd'hui observer au sein du parc.
Le site, voué à la préservation de cette espèce en danger, est ouvert sans réservation pendant l'été de 9h30 à 18h.Les mâles s’occupent des bébés dès leur plus jeune âge même si les paternités ne sont pas connues. Ils les portent, les épouillent, les gardent très gentiment. C’est une spécificité de l’espèce Magot.