Le Grand contournement ouest de Strasbourg n'en finit pas de faire débat. Le président de VINCI Autoroutes a décidé de s'exprimer. Il dénonce "la violence sans précédent à laquelle sont confrontés les salariés de VINCI et des entreprises travaillant sur ce projet".
Samedi, près d'un millier d'opposant au GCO (ou COS) se sont une nouvelle fois mobilisés à Strasbourg. Ils restent déterminés pour faire suspendre les travaux et menacent de faire la grève de la faim s'ils ne sont pas entendu par le gouvernement. Dans ce dossier très sensible, Pierre Coppey, directeur général adjoint de VINCI (et président de VINCI autoroutes), dont la filiale Arcos est la société concessionnaire de cette rocade, a décidé de s'exprimer ce lundi. Il dénonce "la rhétorique des opposants au projet" qui, selon lui, "emprunte à la violence terroriste et à l’appel au meurtre".
"Construire une infrastructure comme le COS apporte son lot de difficultés. Nous y sommes habitués et notre expérience permet de les surmonter. Mais ce qui me conduit à prendre la parole aujourd’hui, c’est la violence sans précédent à laquelle sont confrontés les salariés de VINCI et des entreprises travaillant sur ce projet".
"Nombreux sont ceux d’entre nous qui sont insultés quotidiennement ou menacés physiquement. Ce n’est pas acceptable. Enfin, quand les Dernières Nouvelles d’Alsace publient la photo du simulacre de la pendaison d’un salarié de notre filiale alsacienne et que la rhétorique des opposants au projet emprunte à la violence terroriste et à l’appel au meurtre, les bornes sont franchies", a indiqué Pierre Coppey dans une déclaration diffusée ce lundi.