Jean Castex était en visite en Alsace ce vendredi 13 novembre. Au lendemain de l’annonce du maintien du confinement dans sa version la plus stricte, le Premier ministre s'est rendu aux hôpitaux universitaires de Strasbourg ainsi qu’à la CPAM du Bas-Rhin.
Ce vendredi 13 novembre, le Premier ministre Jean Castex était en visite à Strasbourg. En pleine crise sanitaire, c’est d’abord au Nouvel hôpital civil (NHC) que le chef du gouvernement s’est rendu, pour rencontrer son personnel mais aussi assurer le service après-vente de l’annonce faite hier, du maintien du confinement dans sa version stricte.
Contact direct, questions nombreuses, le Premier ministre s’est notamment rendu dans le service des maladies infectieuses, qui a pris en charge 350 patients Covid depuis le mois de mars. "Il y a un turnover qui fatigue l'équipe", a fait savoir le professeur Lefebvre, chef du service.
Face à un personnel en première ligne, aux "avant-postes" de la prise en charge des malades, qui pour "la moitié du service ont moins de 65 ans", Jean castex en a profité pour marteler son message de prévention. "Je m’efforce de rappeler que ce n’est pas une maladie réservée aux personnes âgées. Je peux comprendre qu’on se croit invincible et à l’abri de la maladie mais c’est faux. C’est ce qu’il faut que vous m’aidiez à faire comprendre", s’est-il exprimé.
Jean Castex a également adressé un message de soutien aux soignants lors de son passage au service de réanimation, expliquant à une cadre de santé qu'il y aurait "un geste" dans le cadre du Ségur de la Santé. "Vous regarderez", lui a-t-il murmuré.
"Cette crise a soudé toute la communauté de santé, tout le monde est sur le pont et ne compte pas ses heures", a-t-il encore déclaré.
Plus légèrement, le Premier ministre a également confié, en début de visite, qu'il connaissait bien l'hôpital de Strasbourg, où deux de ses quatre filles sont nées. "Pour la première, avec ma femme quand on est sorti avec le bébé, on est resté bloqués 25 minutes dans l'ascenseur, a-t-il raconté. Avec la 2ème, il y a eu un petit incendie".
Le chef du gouvernement devait ensuite se rendre à la CPAM de Strasbourg, pour échanger notamment avec les agents en charge du traçage des cas contacts.