La célèbre knack revisitée et proposée en cornets, "il y a des friteries partout en Belgique, pourquoi pas des knackeries en Alsace"

Laure Flesch, jeune entrepreneuse, vient d'ouvrir la Knackerie à Strasbourg. L'idée est d'offrir aux amateurs de knacks, la possibilité de déguster la célèbre saucisse alsacienne dans un cornet comme cela existe déjà pour les frites. D'autres boutiques pourraient voir le jour rapidement.

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L'enseigne de restauration a ouvert ses portes avec trois salariés le 1ᵉʳ octobre, rue du Fossé des Tailleurs, à deux pas de la cathédrale de Strasbourg. C'est le quartier le plus touristique de la ville et ce n'est pas un hasard.

Car c'est en croisant des touristes Belges un jour de 2021 que Laure Flesch a eu l'idée de mettre les knacks en cornets. "Ils voulaient manger des knacks sur le pouce tout en visitant Strasbourg, se souvient-elle, je ne savais pas où les envoyer, il n'y avait pas d'offre. Alors, je me suis dit, c'est dommage, il y a des friteries partout en Belgique, pourquoi pas des knackeries en Alsace."

Très vite, la jeune femme pense tenir LA bonne idée. Les knackeries n'existent pas, alors elle s'empresse de déposer la marque et réfléchit au concept. Elle adopte le cornet, plus pratique qu'une petite assiette en carton, et choisit de proposer des saucisses miniatures plus simples à déguster à plusieurs tout en se promenant. 

Deux chefs étoilés ont participé à l'aventure

Sur place ou à emporter, les produits sont 100% alsaciens, car Laure Flesch a voulu faire travailler les artisans et les entreprises locales. Les knacks sont ainsi préparées par un boucher de Reichstett, et les sauces proviennent de l'entreprise Alelor de Mietesheim. Deux chefs étoilés alsaciens, Alexis Albrecht et Joël Philipps ont même participé à l'aventure en créant chacun une sauce. La première au pesto et l'autre au Picon-Raifort. "Ce que je voulais, c'était vraiment faire appel à notre savoir-faire et que ça soit un produit que les Alsaciens soient fiers de présenter aux touristes", assure Laure Flesch.

Des Alsaciens de l'étranger l'ont déjà contactée pour des projets

Très enthousiaste après seulement deux jours d'ouverture, la jeune femme a déjà plein d’autres projets. Elle travaille actuellement à l'ouverture d'un second point de vente à Colmar. Elle a aussi beaucoup de demandes dans le secteur de l'évènementiel et voudrait travailler avec les particuliers et les entreprises. Enfin, des Alsaciens de l'étranger l'ont déjà contactée pour des projets de knackeries à New York, Shanghai, Dubaï et même en Côte d'Ivoire. "Car si une fête est réussie, c'est qu'il y a des knacks, assure Laure Flesch, sinon il manque un truc". 

Ce n'est pas la première fois en Alsace que quelqu'un s'empare d'un plat ou d'un produit du patrimoine culinaire pour l'adapter, le moderniser ou le transformer. Il y a 52 ans, le chef Guy-Pierre Baumann qui officiait à la Maison Kammerzell inventait la choucroute aux trois poissons, devenue depuis un incontournable dans la région. En 1985, le boulanger mulhousien Paul Poulaillon s'était servi, lui, de la pâte à bretzel pour inventer sa fameuse moricette, dont il avait déposé la marque. Ce petit pain salé est très vite devenu une spécialité alsacienne à part entière. 

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