Après le succès fou sur les réseaux sociaux de cette tablette qui laisse échapper une épaisse crème de pistache quand on la casse en deux, le chocolat émirati séduit jusqu'en Alsace.
C'est un chocolat qui fait couler beaucoup d'encre et inonde les réseaux sociaux depuis l'été. Le Dubaï chocolate se présente généralement sous la forme d'une tablette fourrée de crème de pistache et de kadaïf, des vermicelles très fines qui donnent une pâte neutre, ni salée, ni sucrée.
L'engouement est tel que de nombreux chocolatiers mettent au point leur recette qui s'inspire du chocolat émirati. Même la marque suisse Lindt s'y est mis, et propose des tablettes dans une de ses boutiques parisiennes.
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La tendance a également fait fondre les chocolatiers alsaciens. "J'avais l'idée de faire un chocolat à la pistache depuis quelques mois et quand j'ai vu cette tendance sur les réseaux sociaux, je me suis dit qu'il fallait que je me lance", confirme Pierre Raulet, pâtissier-chocolatier. Dans son atelier, il produit à la main une centaine de tablettes par semaine, avec une recette adaptée.
"Je mets de la pâte de pistache faite maison. J'incorpore du chocolat blanc et le fameux kadaïf qui apporte le croustillant à cette tablette", confie le chocolatier strasbourgeois, qui a commencé à en fabriquer fin octobre 2024. Il s'attire ainsi une nouvelle clientèle, plus jeune, déjà mordue de cette tablette. "Elle a un côté visuel qui a beaucoup de succès sur les réseaux sociaux, elle est très épaisse et très coulante."
L'entreprise familiale Jacques Bockel, installée à Saverne (Bas-Rhin), fait aussi face à une demande considérable. "L'engouement est incroyable sur le praliné pistache Dubaï, on a beaucoup de mal à suivre et on essaye d'en fabriquer presque au jour le jour pour pouvoir approvisionner toutes nos boutiques", assure Jérémy Bockel.
Cette nouvelle recette constitue un vrai défi pour l'entreprise, au point d'affecter quotidiennement un à deux chocolatiers à la production de ce praliné pistache, sur les 30 présents dans l'atelier. Depuis la fin de l'été, "on en produit à peu près 500 kg par semaine, précise Jérémy Bockel. Jamais on aurait pensé qu'une recette allait autant se vendre."
Les tablettes se vendent entre 7 et 10 euros les 100 grammes.