Le maire de Strasbourg a rappelé dans un communiqué de presse son attachement à sa famille politique alors que son 1e adjoint, Alain Fontanel a récemment adhéré à la République en marche ! Il tente de calmer le jeu alors la majorité municipale se divise à présent entre trois courants politiques.
La position du premier édile se faisait attendre pour calmer les divisions de l'équipe municipale de Strasbourg. Après le ralliement du premier adjoint à la République en marche, le maire de Strasbourg Roland Ries s'est finalement exprimé dans un communiqué dimanche 4 juin, et rappelle son attachement au Parti Socialiste.
"Avec l'émergence de la République en marche! et le ralliement de plusieurs élus municipaux à ce nouveau parti, nous sommes certes aujourd'hui dans une situation politique devenue plus complexe," explique-t-il, rappelant que son équipe municipale est à présent composée de socialistes, écologistes, de personnes issus de la société civile et de la République en marche.
Je ne me prononce pas sur les choix nationaux des élus municipaux.
Mais ces élus sont liés par une promesse : ils ont été choisis grâce à un programme et le tenir jusqu'en 2022 est un "devoir commun", signale le maire.
"Comme maire et animateur de la majorité municipale, je ne me prononce pas sur les choix nationaux des élus municipaux, poursuit Roland Ries. [...] À titre personnel, je suis socialiste et je le reste. Cela signifie que je soutiens naturellement les trois candidats socialistes aux élections législatives."
L'adhésion, le 4 juin, du premier adjoint au maire Alain Fontanel à la République en marche, avait provoqué un vent de contestation chez les socialistes bas-rhinois, en compétition avec le mouvement macroniste pour les législatives de juin. En réponse à ce revirement, des élus strasbourgeois ont lancé un appel pour resserer les rangs autour des candidats socialistes à une semaine du 1e tour des élections législatives.