Salon de la brocante à Strasbourg : "j'aime depuis toujours les beaux objets à la belle histoire"

Les  passionnées et passionnés de chine avaient rendez-vous au Salon européen de la brocante et de l'antiquité. Il avait lieu dans le hall 2 du parc des expositions du palais des congrès de Strasbourg (Bas-Rhin), les 1er et 2 février. Nous leur avons donné la parole.

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Pour chiner, c'était au palais des congrès de Strasbourg (Bas-Rhin) qu'il fallait se rendre les 1er et 2 février 2020. Plus précisément au Salon européen de la brocante et de l'antiquité, qui regorgeait de bijoux, chaises, petites voitures, statuettes de bronze... et même d'un buste miniature de Lénine. Il faut le dire : on trouve de tout. 

France 3 Alsace a donné la parole aux chineurs et chineuses qui étaient à la recherche de l'objet de leur convoitise ou qui vendaient leur stock. Leur passion est vivace, et remonte parfois à l'enfance.
 

Marjorie, 27 ans, de Strasbourg (Bas-Rhin)


"Je suis passionnée de brocante et d'antiquité. J'aime depuis toujours les beaux objets à la belle histoire. Je suis venue avec mon copain pour trouver la perle rare. Il y a tellement de choses ! Ce que je recherche dépend des époques, mais j'aime tout ce qui est mobilier et horlogerie du XIXe siècle. On a repéré une magnifique horloge à balancier... mais c'est trop cher."

"On essaye de venir au salon de Strasbourg chaque année. En juillet-août, on était en Vendée, aux Puces ligneronnaises. Et pour notre prochaine bourse, on ne sait pas encore où ce sera : on regarde à la semaine. On trouve toujours de bonnes surprises dans les petites brocantes de villages."
 

Marfing, 49 ans, de Haguenau (Bas-Rhin)


"Je suis venu chiner. Je collectionne la faïence. Actuellement, je recherche de l'Elchinger. J'en recherche depuis deux ans, j'ai déjà récupéré 200 pièces. Au total, toutes marques confondues, je possède 1.000 pièces. J'ai commencé la collection de faïence il y a huit ans."

"Ma passion est venue en faisant les marchés aux puces avec mon amie... C'est elle qui m'a donné cette maladie ! Je viens de lui acheter un bijou... et un panier fabriqué à Sarreguemine, qui date des années 1910."

Marie-Agnès, 35 ans d'activité, d'Urimenil (Vosges, en Lorraine)


"Nous vendons des meubles restaurés dans la plus pure tradition. Notre surface de vente se trouve dans les Vosges, près d'Épinal. Et nous sommes présents à ce salon depuis 25 ans : on a connu tous les transferts entre halles du Wacken. Mais nous sommes restés fidèles !"

"Les gens achètent beaucoup de petites choses : des lampes, des vases... Notre plus belle vente sur ces deux jours, c'est un magnifique secrétaire plaqué en bois de rose et d'acajou, de style Louis XVI. Pour les ventes, ça dépend. Il se peut que nous gardions des choses pendant un moment. Il faut attendre que l'acheteur et le meuble se rencontrent."
 
"Notre profession est très étonnante : on y met beaucoup d'âme, de passion. J'ai la mienne depuis mon enfance. Déjà toute petite, les greniers étaient ma passion : je vivais au milieu des choses anciennes." 
 

Roger, 48 ans d'activité, de Singrist (Bas-Rhin)


"Chez Antik art et déco, on relooke des meubles, par exemple de vieilles machines à coudre qu'on transforme en voitures... Mais on vend aussi des bibelots anciens, des objets de curiosité. C'est rigolo : on a même un buste de Lénine. C'est donc assez diversifié."

"J'ai été élevé là-dedans. Mais la brocante est en pleine crise : c'est très très dur. Il n'y a plus assez de jeunes qui suivent. La demande est moins importante qu'il y a 20 ans. Le mobilier ne se vend presque plus. Mais le bel objet de collection, encore un peu : ce sont les belles montres, l'art populaire... Le mieux, c'est le militaria." 

Voilà que Roger s'interrompt. Une passionnée veut lui acheter une horloge des années 60 : bleue pâle, rectangulaire, et surmontée d'une vache argentée. Idéale sur un buffet de salle à manger, d'après l'expert...
 


 
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