Intrigué par l'idée de la ville désertée pour cause de confinement, Jean-Claude Hatterer, photographe amateur, a pu poser son appareil photo dans les rues de Strasbourg en mars dernier pour capter l'étrangeté de ce vide imposé. Il met à disposition une partie de son travail.
A peine les Français sont-ils reconfinés que Jean-Claude Hatterer a eu envie de partager avec le plus grand nombre son expérience de photographe du premier confinement. A la tête d'une agence de communication à Wasselonne, il est aussi photographe amateur, amoureux de Strasbourg où il a vécu une dizaine d'années. "J'ai demandé à la ville si je pouvais poser mon trépied pour saisir l'atmosphère toute particulière de ce confinement. J'avais envie de ressentir cette ambiance étrange du vide", explique Jean-Claude Hatterer. "Tout à coup, la ville n'était plus que symbolisée par ses rues et façades toujours somptueuses mais frustrée des regards aimants des habitants et visiteurs", ajoute-t-il.
De cette déambulation est née une exposition d'une quinzaine de clichés mise en place à Wasselonne. Mais elle est terminée. Alors le photographe amateur a eu envie de mettre à disposition numérique de tous le fruit de son travail.
Enfin, il présentera son travail au concours organisé chaque année par l'Union régionale photographique d'Alsace.