La conseillère régionale et ancienne secrétaire générale de la fédération française du bâtiment du Bas-Rhin, Vanessa Wagner, a été relaxée par le tribunal de Strasbourg, ce 24 septembre. Des accusations de détournement de fonds et de moyens pesaient contre elle.
Vanessa Wagner a été relaxée par le tribunal de Strasbourg ce jeudi 24 septembre de toutes les charges qui pesaient contre elle.
La conseillère régionale (UDI) et ancienne secrétaire générale de la fédération française du bâtiment du Bas-Rhin était accusée d'avoir détourné des fonds et moyens matériels et humains de sa fédération au profit de ses différentes campagnes politiques en 2015 et 2017.
D'anciens employés de la FFB67 s'étaient plaints d'avoir travaillé pour la campagne de Vanessa Wagner pendant leurs heures de travail et avec le matériel de la fédération. L'élue avait répondu, lors de son audience en correctionnelle qui s'était tenue le 10 septembre dernier à Strasbourg, que ses employés y avaient participé de leur plein gré et en dehors des heures de travail.
D'autres faits lui avaient été reprochés pendant son procès, notamment des irrégularités dans la participation à la gestion de la société de son ex-mari. Le procureur avait requis un an de prison avec sursis, l'interdiction d'exercer une fonction publique et l'interdiction de diriger une société.
Vanessa Wagner s'est dite "soulagée" par cette relaxe : "Humainement ça a été très compliqué pour moi. J’ai l’impression qu’aujourd’hui la justice a été rendue et je n’y croyais plus", a-t-elle expliqué à sa sortie de la salle d'audience. Même son de cloche auprès de son avocat, Me Eric Braun.
Ce jugement de relaxe complet restitue complètement son honneur à Mme Wagner, qui est ressortie très éprouvée de cette affaire, dans laquelle on suspecte beaucoup de règlements de compte au sein de son ancienne organisation. Aujourd'hui c’est un soulagement et la preuve que lorsque l’on soumet un certain nombre d’explications, on est encore entendu par la justice.
L'audience, ce jeudi, n'a duré que quelques secondes afin de permettre au tribunal d'annoncer sa relaxe totale tout comme celle de son ex-mari.