Six chatons de deux mois ont été retrouvés devant le refuge de la SPA de Strasbourg dans la soirée du mercredi 22 juin par des bénévoles. Ils étaient dans un sac de transport et une caisse. Un acte dénoncé par l'association à la veille de la journée mondiale de l'abandon des animaux de compagnie.
La SPA de Strasbourg n'en finit pas de s'indigner. L'association utilise les réseaux sociaux pour dénoncer les abandons d'animaux et notamment quand ils sont particulièrement odieux. Mercredi 22 juin, vers 22 heures, des bénévoles du refuge ont découvert devant l'entrée six chatons abandonnées dans un sac de transport et une caisse.
"Heureusement qu'il y avait encore des bénévoles sur place! s'exclame avec force Catherine Bronner, la directrice de la SPA. Parce que la nuit, il peut y avoir des prédateurs comme des renards ou des gens mal intentionnés, il y aurait eu des pertes."
Les chatons âgés de deux moins environ vont bien et ont trouvé place dans le refuge de la SPA. Six pensionnaires de plus qui recherchent un maître aimant, comme les 200 autres chats déjà présents et les 60 chiens. L'association, après avoir un peu soufflé ces dernières semaines, est de nouveau quasi pleine.
Journée mondiale contre l'abandon
"On compte sur le mois d'août, précise Catherine Bronner. Parce que chaque année, et je ne sais pas du tout pourquoi, des familles se présentent en nombre pour adopter". La plupart des animaux présents à la SPA sont abandonnés soit directement au refuge soit ramassés par la fourrière.
15% tout de même sont des animaux retirés à leur maître pour maltraitance suite à des signalements : "En général, on en récupère une centaine par an mais là, on a déjà atteint ce chiffre suite à des opérations d'envergure dans des élevages clandestins notamment", explique encore Catherine Bronner.
L'abandon des six chatons a d'autant plus ému la communauté de la SPA que ce samedi 25 juin est organisée la journée mondiale contre l'abandon des animaux de compagnie. Une date symbolique qui correspond au premier week-end des départs en vacances, souvent synonyme d'abandon. Le contrevenant encourt jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.