Le Conseil économique et social du Grand Est (CESER) s'inquiète de l'état du budget primitif 2017 de la Région Grand Est. L'institution craint que ce budget ne traduise qu'une nouvelle année de transition pour la nouvelle région au lieu de définir des lignes stratégiques claires et concrètes.
A l’occasion de sa séance plénière, qui s’est tenue ce vendredi 9 décembre à Metz, le Conseil économique, social et environnemental de la région Grand Est a présenté son avis sur le Budget régional pour l’année 2017. Pour le CESER, le budget primitif "doit être l’affirmation et la déclinaison d’orientations stratégiques pour l’avenir du Grand Est". Or, pour ce qui est aujourd'hui la deuxième Assemblée régionale composée des socioprofessionnels de l’ensemble du Grand Est, il s’agit plutôt "d’un nouveau budget de transition".
"Le budget régional primitif pour 2017, qui s’élève à 2,858 milliards d’euros, serait ainsi en augmentation de 12,5%. Mais cet accroissement résulte de transferts des nouvelles compétences décidées par la loi NOTRe. Hors nouveaux transferts, ce projet de budget primitif affiche, en fait, une diminution de 0,6% par rapport à celui de 2016", peut-on lire dans un communiqué du Conseil.
Communiqué du CESER concernant le budget primitif 2017 de la région Grand Est
Les différentes Commissions thématiques du CESER veulent donc être force de proposition, notamment sur l’agriculture biologique, l’apprentissage, l’enseignement supérieur, les infrastructures ferroviaires, les relations transfrontalières ou encore en matière de culture, de sport ou de santé, pour que ce budget traduise clairement les orientations de la nouvelle région Grand Est.Lire l'intégralité de l'avis rendu par le CESER sur le budget primitif 2017 du Grand Est