Partout en France, cette journée du 25 novembre est l'occasion de s'intéresser plus particulièrement à un grave problème de société : les violences conjugales subies par les femmes, et les aides qui leur sont proposées pour réussir à sortir de leur cauchemar.
Parce que ces violences sont toujours très présentes dans notre société, tous les moyens sont bons pour tenter une prise de conscience, et permettre aux nombreuses victimes d'engager le difficile parcours pour les aider à s'en sortir. Ces faits sont clairement considérés comme une violation des droits de l'Homme. Ce mercredi 25 novembre, plusieurs conventions contre ces violences seront signées en présence du préfet de Région
En tout, on estime que 35% des femmes sont ou seront concernées par ces violences à un moment de leur vie. Plus précisément, c'est de l'ordre de 200.000 femmes, âgées de 18 à 59 ans, qui sont victimes de leur ancien ou actuel compagnon.Dans le monde, c'est carrément de l'ordre de 700 millions. Et qu'une femme mourrait toutes les 3 mn, suite à ces faits.
D'où l'existence d'un important réseau associatif pour les accueillir et leur venir en aide.
Exemple à Thionville, avec l'une de ces structures, l'association Athènes
L'équipe qui a réalisé ce reportage a rencontré une des salariées de cette association. Aline, y est employée comme juriste : elle nous raconte notamment comment les auteurs de violences réussissent à faire culpabiliser leurs victimes...et se déculpabilisent eux mêmes.
Voyez ce reportage...
Autre moyen de lutter contre ces faits, la mise en place d'une plate forme téléphonique nommée "violences femmes infos" répondant au numéro 3919 (l'appel est gratuit).