L'éleveur meusien et son complice jugé pour l'installation d'une cage à loup ont été relaxé mardi 7 juillet 2015. Les juges ont suivi la demande de l'avocat, puisque la présence du loup n'est pas avérée en Meuse.
La présence du loup n'est pas avérée en Meuse. Voilà qui explique la relaxe de l'éleveur et son complice par le tribunal de Bar-le-Duc. Les deux hommes comparaissaient pour tentative de capture d'une espèce protégée. En vain, puisqu'aucun prédateur n'a fini derrière les barreaux de leur piège. D'ailleurs, leur avocat a argumenté que le piège devait servir à capturer la bête qui décime les troupeaux, pas à capturer un loup.
La cage avait été installée sur le terrain de l'éleveur à Gimecourt, en Meuse, en octobre 2014.
Une libération pour l'éleveur, alors que la ministre de l'écologie Ségolène Royal vient de signer deux arrêtés pour élargir le nombre de prélèvements du loup. Il sera possible de tuer jusqu'à 36 loups sur une année. Les tirs de prélèvement doivent toutefois être encadrés.
La réaction de l'éleveur a la sortie du tribunal :