La démarche a été engagée en 2010. Auparavant, on en parlait à l’étranger, les pays nordiques notamment, mais désormais un peu plus de 500 éco-quartiers ont vu le jour en France. En Alsace, douze projets sont labellisés.
Qu'est-ce qu'un éco-quartier ? C’est un quartier construit pour favoriser à la fois le mieux-vivre ensemble et l’utilisation durable des ressources.
Douze éco-quartiers en Alsace
La très grande majorité des éco-quartiers sort de terre en milieu urbain (voir carte ci-dessous). Dans le Bas-Rhin, l’Eurométropole de Strasbourg est particulièrement bien dotée. Elle concentre huit éco-quartiers :- la Brasserie à Cronenbourg
- l’éco-quartier Danube au Port du Rhin
- l’éco-quartier de l’Elsau
Viennent s'ajouter :
- les Rives du Bohrie à Ostwald
- les Prairies du Canal à Illkirch-Graffenstaden
- l’éco-quartier Adelshoffen à Schiltigheim
- l’éco-quartier de la Wantzenau
Sans oublier Haguenau. L’éco-quartier Thurot a vu le jour sur un ancien site militaire. Dans le Haut-Rhin, il y en a trois :
- l'éco-quartier Wolf Wagner à Mulhouse
- l'éco-quartier Lefèvbre, également à Mulhouse
- l’écogite des Coccinelles à Sainte-Croix-aux-Mines (à côté de Sainte-Marie-aux-Mines)
Particularité de ces éco-quartiers : ils sont fréquemment construits sur d’anciennes friches industrielles. On peut citer l’éco-quartier Brasserie à Cronenbourg presque terminé et qui vient d’être inauguré. Mais aussi l‘éco-quartier Danube construit en lieu et place d’une ancienne usine à gaz au Port du Rhin. Ou encore le quartier Thurot à Haguenau bâti sur un ancien site militaire.
Seuls certains voient le jour en zone rurale. C’est le cas par exemple de l’écogîte des Coccinelles à Sainte-Croix-aux-Mines, à côté de Sainte-Marie-aux-Mines.
Un label délivré par l'État
L’État fait chaque année un appel à projets. Le label est ensuite attribué par le ministère du Logement.Les principaux critères sont la question de la place de la nature. Il s’agit de quartiers avec des espaces verts très présents et qui préservent l’environnement. Cela passe par la gestion économique de l’eau et des déchets, et évidemment aussi par des économies d’énergie.
Ces constructions favorisent aussi la mobilité douce comme le vélo ou les transports en commun, avec très peu de places de stationnement pour les voitures. Et engagement primordial pour être labellisés : ces ensembles immobiliers doivent être accessibles à tous, avec systématiquement entre 30 et 40 % de logements sociaux.