Après l'Assemblée nationale, le Sénat a adopté mercredi le projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse. Découvrez comment ont voté les sénateurs et sénatrices de Champagne-Ardenne.
Le Sénat s'est prononcé le 28 février 2024 en faveur d'une "liberté garantie" à l'interruption volontaire de grossesse. La révision constitutionnelle, déjà adoptée à la quasi-unanimité par l'Assemblée nationale, a reçu le soutien de 267 voix contre 50 au Palais du Luxembourg, après plus de trois heures de discussions parfois agitées dans cet hémicycle habituellement très apaisé.
Lundi 4 mars, le Congrès sera convoqué à Versailles pour adopter définitivement le texte. Une majorité des trois cinquièmes sera nécessaire dans la prestigieuse salle du Congrès du château des Yvelines pour une adoption définitive, mais elle ne fait aucun doute au vu des votes successifs des deux Assemblées.
Les sénateurs de Champagne-Ardenne ont majoritairement voté, mercredi, en faveur du texte rédigé ainsi : "La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse". Il faut toutefois noter l'abstention de l'élue de l'Aube Vanina Paoli-Gagin (groupe Les Indépendants République et Territoires) et le vote contre de Bruno Sido, sénateur Les Républicains de la Haute-Marne.
Les députés de Champagne-Ardenne en ordre dispersé
Un mois plus tôt, les députés s'étaient prononcés le 30 janvier 2024 sur le même texte. Les élus champardennais avaient également majoritairement voté pour. Mais dans la Marne, l'élu centriste Charles de Courson avait fait le choix de l'abstention, tout comme Jordan Guitton (Rassemblement national) dans l'Aube. Christophe Bentz et Laurence Robert-Dehault, tous deux élus du Rassemblement national en Haute-Marne, avaient voté contre la constitutionnalisation de l'IVG. Angélique Ranc, élue RN de l'Aube, n'avait pas pris part au vote.
(avec AFP)