Après la démission de Jean Rottner, le siège du président du Grand Est est vacant. L'élection de son successeur doit avoir lieu le vendredi 13 janvier.
En 2016, l'Alsacien Philippe Richert (LR) démissionnait de la présidence du Grand Est. En 2022, Jean Rottner, issu de la même région et du même parti, a annoncé qu'il ferait de même.
Le siège du président du Grand Est, comprenant les régions Champagne-Ardenne, Lorraine, et Alsace, se trouve donc vacant. Un successeur doit être élu pour remplacer celui qui compte quitter tous ses mandats politiques. Il était très engagé en matière de santé et de transports.
Ce remplaçant devrait être le premier vice-président de Jean Rottner, Franck Leroy, en charge de l'environnement. Il est lui aussi de droite (mais du parti Horizons, fondé par Édouard Philippe). Cette fois, ce n'est pas un Alsacien : il dirige la mairie d'Épernay (Marne), la capitale du champagne, depuis l'année 2000 (voir sur la carte ci-dessous).
L'élection ne nécessite aucune convocation du corps électoral, puisque l'ensemble des conseillères régionales et conseillers régionaux va y concourir (tout comme les parlementaires élisent le président, aujourd'hui la présidente, de l'Assemblée nationale). Elle doit avoir lieu le vendredi 13 janvier 2023, en séance plénière à l'hôtel de région à Metz (Moselle).
Franck Leroy est issu des rangs de la droite et du centre, force actuellement majoritaire au sein du conseil régional (sous l'appellation "Majorité régionale"). Son élection paraît donc assurée. À noter qu'il doit assurer l'intérim pendant les quatorze jours suivant le départ de Jean Rottner, le dimanche 1er janvier.
L'Agence France-Presse (AFP) rapporte également la candidature de Laurent Jacobelli (RN, ex-FN), ainsi qu'éventuellement celle d'Éliane Romani, cheffe de file écologiste, qui n'a pas encore pris sa décision.