Elections : une soirée, ou pas, sur les antennes de France Bleu ?

Depuis plusieurs jours, un préavis de grève menace le déroulement de la couverture du premier tour des élections législatives sur les antennes du réseau France Bleu. Les dernières négociations ont permis des avancées notoires. Pour autant, le préavis sera t-il levé d'ici ce dimanche 13h ?

Dans le groupe public, la semaine a été marqué par l'existance d'un préavis de grève intersyndical (posé par la CFDT, la CFTC, la CGT, FO, le SNJ, SUD et l'UNSA) menaçant la soirée électorale du premier tour des élections législatives 2017. Ce samedi, après la tenue de plusieurs réunions de négociations, la situation s'est améliorée. Des avancées ont occasionné la signature de plusieurs syndicats. A cette heure ci, d'autres sont encore en concertation...ce qui signifie que le préavis court toujours.


POURQUOI CE PREAVIS ?

Tout est parti d'un projet national, prévoyant de "nationaliser" une tranche locale, entre 8h45 et 9h25, et de ne plus permettre aux stations locales qui le souhaitent de diffuser une émission locale entre 14h et 16h. 
Autre grief : le retour envisagé d'une méthode de travail dite "globcal", alourdissant l'activité des rédations locales sur d'autres tâches que celles consistant à proposer de l'information locale.

L'attente des salariés sur ces sujets, qui remettent en cause ce qui constitue l'essentiel de leur ADN (en l'occurence la proximité), fait que la grève pourrait être massive si le préavis n'était pas levé. Les représentants syndicaux nous expliquent aussi qu'elle pourrait durer "tant l’amputation des stations locales de France Bleu est importante". 
Car ces 2h45 d'antenne quotidienne que la direction envisageait de supprimer représente un quart des productions locales. Sans oublier cette limitation du nombre de reportages de proximité...


DES DISCUSSIONS POSITIVES

Les négociations de ce vendredi après midi et de ce samedi matin ont déjà conduit 4 syndicats à considérer que les avancées étaient suffisament satisfaisantes pour lever le préavis et signer le protocole proposé par la direction. Reste à présent à savoir quelle sera la position des autres organisations. Considèreront-elles, elles aussi, que ces avancées sont suffisantes ? 
Comme l'explique un représentant d'un des syndicats signataires, il suffit qu'une organisation ne signe pas pour que le préavis continue à courir. Et s'il y a préavis, selon les métiers, un ou quelques grévistes peuvent entraîner de fortes perturbations.

Que se passera t-il ce dimanche ? La soirée électorale aura t-elle lieu ? Sans perturbations ?
Réponses dans les prochaines heures...


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