Il ne suffit pas de vouloir participer aux JO, la route du Brésil passe bien sûr par une sélection. Une qualification incertaine qui complique la vie des sportifs. 3 champions nous racontent à quel point la route pour Rio est semée d'embûches.
Bien entourés pour leurs entraînements, rassurés concernant le financement de leur préparation, les athlètes ont encore des obstacles à franchir pour atteindre le graal olympique.
Se battre contre le chronomètre
Avant d’affronter les athlètes sur la piste de Rio, Marie Gayot lutte contre le temps. Pour se qualifier, elle doit courir le 400m en moins de 51sec et 30 centièmes. Des minimas presque vus comme une obsession. La marnaise devra accélérer lors des championnats de France à Angers le weekend prochain. Un vrai contretemps dans sa préparation car le but était d'aller vite, rapidement !Kevin Bouly fait partie de l'équipe de France d'haltérophilie. Un sport où chaque pays ne peut envoyer qu'un certain nombre de concurrents. Pour aller à Rio, il doit donc faire mieux que ses partenaires. Une situation qu'il semble accepter facilement. Aux championnats de France, le Haut Marnais n'a pas réussi à bousculer la hiérarchie. Mais la 4ème place accordée à la France devrait lui revenir. Lui et ses amis devraient donc être du voyage à Rio.
Ils croiseront peut-être la route de Pauline Ferrand Prévot. Pour elle, pas de problème de qualification. Mais des doutes sur son état de santé. L'incertitude, une hantise pour la championne du monde dont la saison a été perturbée par des blessures. Sa promesse : aller à Rio uniquement si elle se sent à 100%. Et pour se remettre en selle, la championne du monde peut compter sur sa famille. Toujours auprès d'elle. Une base importante pour tous les athlètes.
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