Quelle indemnisation pour les victimes des essais nucléaires passés ? Un dossier sensible pour le Président de la République en visite en Polynésie. Parmi les victimes exposées, les habitants de certaines îles, mais également les militaires présents sur les sites et sur les embarcations militaires.
Le dossier sensible des essais nucléaires en Polynésie entre 1966 et 1996 a été évoqué par François Hollande lors de sa visite dans ces territoires.Le chef de l'Etat a reconnu l'impact sur l'environnement et les populations locales.
Hollande reconnaît "l'impact environnemental" et "sanitaire" des essais nucléaires en Polynésie française
Mais l'impact provoqué par ces essais a notamment touché les personnels militaires présents sur les sites ou sur les embarcations participant aux opérations.
Parmi eux, Daniel Nicolas qui à 18 ans à peine servait sur le porte avion Foch au sein de la force ALFA chargée de la protection de l'atoll de Mururoa et membre de l'AVEN (Association des Victimes d' Essais Nucléaires).
Et de citer leur embarcation qui à cause de changement de conditions météorologiques, passe en plein nuage atomique.
Depuis 50 ans, il se demande si ses problèmes de santé, de ceux de ses enfants ne sont pas la résultante de l'incident.
Des faits difficiles à prouver, comme pour les 150 000 personnes recensées et présentant des troubles de santé.
Reportage de Arnauld Salvini et Yves Quemener
La question de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires a été évoquée par François Hollande à l'occasion de son voyage dans le Pacifique Sud. Des victimes qui sont d’un côté les habitants des atolls et de l’autre les militaires présents sur les sites. Parmi ces derniers, deux lorrains.
•
©France 3 Lorraine
BONUS : extrait du documentaire diffusé sur France 3 Bretagne, de Larbi Benchiha, "Bons baisers de Mururoa"
Extrait doc Bons baisers de Moruroa_début
Larbi Benchiha, le réalisateur du documentaire "Bons baisers de Moruroa" diffusé sur l'antenne de France 3 Bretagne lundi 15 février, rediffusé le jeudi 10 mars à 8h45 et visible sur notre site ICI, précise que ces jeunes Bretons partis en Polynésie à cette époque, "étaient fiers de travailler à la grandeur de leur pays en participant aux essais nucléaires français. lls sont partis là-bas comme s'ils partaient en vacances. C'était la belle vie, ils étaient bien payés".
(Source : France 3 Bretagne - Thierry Peigné).