Coup de tonnerre dans le milieu associatif colmarien : l'une de ses figures emblématiques, le fondateur de l'association Espoir, va être jugé en septembre prochain pour agressions et harcèlements sexuels sur huit victimes, des membres de l'association. Bernard Rodenstein nie les faits.
Bernard Rodenstein, 79 ans, sera jugé le 22 septembre prochain pour agressions et harcèlement sexuels sur huit victimes, qui ne se sont pas, pour l'heure, constituées parties civiles. L'information a été révélée par nos confrères des DNA, il a en effet reçu une convocation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Colmar.
C'est un véritable séisme dans le milieu associatif colmarien puisque Bernard Rodenstein est un pasteur, fondateur notamment de l'association Espoir, une structure de réinsertion par le travail, que le mis en cause a présidée durant 46 ans. Les huit victimes présumées sont d'ailleurs des membres d'Espoir.
Joint par téléphone, le septuagénaire ne souhaite pas s'exprimer même s'il reconnaît avoir bien reçu une convocation. Il se dit d'ailleurs abattu par cette comparution qu'il ne comprend pas, il nie les faits qui lui sont reprochés et parle d'un règlement de comptes à son encontre. Ses avocats ne s'exprimeront pas non plus avant l'audience du 22 septembre.
En effet, Bernard Rodenstein a démissionné de son poste au sein d'Espoir en 2019 et depuis, ses relations avec la nouvelle direction n'ont cessé de se détériorer. L'association qui n'a par ailleurs pas souhaité faire de commentaires. Bernard Rodenstein a depuis, fondé un café solidaire, Flames, toujours à Colmar.