Cinq personnes ont été déférées au tribunal judiciaire de Colmar ce jeudi 8 avril, suite à une attaque à main armée contre le magasin de boulangerie-pâtisserie "Marie Blachère", perpétrée le 12 mars à Horbourg-Wihr, annonce le parquet de Colmar.
Cinq personnes ont été déférées au tribunal judiciaire de Colmar ce jeudi 8 avril. Elles sont soupçonnées d'être impliquées dans l'attaque à main armée contre la boulangerie-pâtisserie "Marie Blachère", le 12 mars à Horbourg-Wihr (Haut-Rhin), annonce Catherine Sorita-Minard, procureure de la République à Colmar.
Plusieurs suspects ont été identifiés comme ayant pu prendre une part plus ou moins active dans la conception, la préparation, l'aide et assistance et la commission des faits. Une opération d'interpellations et d'auditions a été lancée à partir du 6 avril. En tout, sept hommes et trois femmes ont été placés en garde à vue ou entendues en audition libre.
Pistolet automatique noir et bombe lacrymogène
Vendredi le 12 mars à 18h10, deux individus, "masqués et gantés", sont rentrés dans la boulangerie par la porte de service. "Brandissant une arme de poing de type pistolet automatique noir, et munis d'une bombe lacrymogène. Ils se sont fait remettre le contenu d'une des caisses, et ont exigé l'ouverture d'un coffre fort", indique le parquet.
Les six salariés présents au moment des faits ont été enfermés. Les braqueurs ont ensuite pris la fuite à pied avant de monter dans un véhicule qui sera retrouvé le 14 mars à Bergheim, entièrement calciné.
Placement en détention provisoire requis
Les cinq personnes déférées, qui ont "toutes des antécédents judiciaires", "apparaissent sérieusement impliquées dans les faits", précise la procureure. "Certaines reconnaissent leur participation et mettent en cause leurs comparses". Une information judiciaire des chefs d'association de malfaiteurs, extorsion avec arme, complicité d'extorsion avec arme et destruction de preuve a été ouverte, "à l'issue des auditions et des perquisitions effectuées aux domiciles et dans les véhicules des suspects".
La procureure a requis leur mise en examen et leur placement en détention provisoire. Le juge des libertés et de la détention doit rendre ses décisions ce jeudi.