Les protections féminines bio font un tabac à la foire éco-bio de Colmar, qui s'achève dimanche soir. Le syndrôme du choc toxique relié à l'usage des tampons hygiéniques est passé par là. Les femmes se tournent de plus en plus vers des produits alternatifs, plus rassurants.
Pour fabriquer leurs serviettes, protège-slips et autres tampons, la plupart des marques d’hygiène féminine utilisent des matériaux synthétiques et de la cellulose. Il y a du plastique, mais également des poudres chimiques très efficaces pour l’absorption. Problème : elles sont issues de matières premières dérivées du pétrole.
La cellulose, elle, vient de la pulpe de bois. Pour être utilisée dans les protections féminines, elle est souvent blanchie au chlore. Ce blanchiment laisserait des résidus de dioxine, un polluant très persistant dans l’environnement et présentant une toxicité potentielle élevée pour la santé humaine.
D'autres marques surfent sur ce syndrôme du choc toxique et proposent des protections lavables, en coton ou des coupes menstruelles en silicone médical.