Décembre 1916. Après les terribles combats de 1915, le front s’est figé depuis un an sur les hauteurs du Vieil Armand : un face à face quasi-immobile entre soldats français et soldats allemands. Il suffirait d’une étincelle pour mettre le feu aux poudres, mais ce soir, c’est la nuit de Noël.
Le père-noël est un facteur
Il était une fois un Poilu, pas tout à fait comme les autres. Ses camarades l’appellent le Courrier. C’est lui qui leur apporte les lettres et les paquets des familles. Ce soir du 24 décembre 1916, il part avec 2 sacs remplis à craquer pour rejoindre la ligne de front. Il sait que ses camarades attendent avec impatience leurs messages de Noël.Le facteur capturé
La nuit, la fatigue, qui sait… notre soldat-facteur glisse, tombe et roule comme un tonneau. Quand il reprend ses esprits, il découvre qu’il est prisonnier, entre les mains de l’ennemi : des soldats allemands ont récupéré ses 2 sacs de courrier.Un chef donne des ordres à voix basse… Que va-t-il lui arriver ?... le soldat-facteur pense à ses camarades qui n’auront jamais leurs lettres de Noël…
Mythe, légende ou réalité
Une heure a passé quand le chef allemand ordonne d’aider le prisonnier à remettre son manteau… 2 soldats, plus vraiment ennemis à cet instant, lui restituent ses sacs de courriers intacts et le conduisent dans la nuit pour rejoindre l’autre versant de la montagne. A minuit passé, le soldat-facteur a rejoint ses camarades et rempli sa mission. Légende ou réalité ? Nul ne le sait. C’était l’étrange Nuit de Noël 1916….
Source archives :
- Collection privée G.Wagner
- Pathé Gaumont
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