C’est l’une des principales attractions de l’édition 2017 de Folie'flore, la finale de la coupe de France des fleuristes se dispute jusqu’à dimanche au parc expo de Mulhouse. Les douze candidats ont sept épreuves pour se départager.
Choisir ses fleurs, nettoyer les tiges, et les assembler entre elles, le B.A.BA pour tout fleuriste. Mais quand le bouquet doit compter 150 tiges, et que l’on n’a qu’une heure et demie pour le réaliser, le challenge est tout de suite plus relevé. Et quand l’on sait que les 12 candidats ont déjà tous gagné des concours régionaux pour assurer leur place dans cette finale, voilà qui donne une idée du niveau de cette coupe de France.
Quand un jury arrive sur un bouquet il doit y avoir une émotion qui se dégage, quelque chose qui nous prend aux tripes
Le thème de l’année, c’est le cirque. Jeudi, pour leur première épreuve, les candidats ont réalisé un portrait de clown à la manière du peintre Arcimboldo, en collant des graines sur leurs toiles, et ce vendredi, ils devaient imaginer le bouquet de Monsieur Loyal.
Respect du thème, technique de nettoyage, de coupe et de réalisation de la vrille, mais surtout émotion sont les principaux critères. Comme l’explique Stéphane Chanteloube, champion de France en 2011, et aujourd’hui responsable de ce concours, «Quand un jury arrive sur un bouquet il doit y avoir une émotion qui se dégage, quelque chose qui nous prend aux tripes ».
Sur les quatre jours de compétition, les candidats ont sept épreuves pour se départager, dont certaines longues de 6 heures. Un marathon pour ces jeunes fleuristes, mais aussi un premier pas vers le concours de meilleur ouvrier de France.