Un adolescent de 14 ans a été mis en examen pour viols et tentatives de viols à Mulhouse dans le Haut-Rhin, dimanche 24 novembre. Il avait été interpellé deux jours plus tôt grâce à un dispositif de surveillance après que plusieurs femmes ont été victimes d’un mode opératoire de plus en plus violent.
C'est une série d'agressions qui a débuté il y a deux mois, sur les berges de l'Ill à Mulhouse (Haut-Rhin), lieu particulièrement prisé des promeneurs et des joggeurs.
Depuis le 18 septembre, quatre femmes ont porté plainte après des agressions, à la tombée de la nuit, de plus en plus violentes : les deux dernières ayant été victimes d'un étranglement à l'aide d'une cordelette, et la dernière, le 15 novembre, ayant subi une pénétration digitale, selon les informations du parquet de Mulhouse.
Une montée en puissance des agressions
Un mode opératoire similaire et une montée en puissance qui ont particulièrement éveillé l'inquiétude des services de police. D'où la mise en place d'un important dispositif de surveillance pour tenter d'identifier l'agresseur, que toutes les victimes décrivaient comme un homme de petite taille.
Les agents qui se relayaient dans cette zone ont finalement repéré, dans la soirée du 22 novembre, soit sept jours après la dernière agression, un jeune homme au comportement suspect.
Contrôlé, l'adolescent, âgé de 14 ans, portait une cordelette dans une de ses poches, du même type que celle utilisée pour asphyxier et étourdir les victimes. Il s'agit, selon le parquet, d'un garçon issu d'une famille monoparentale, élevé avec quatre sœurs, bon élève et inconnu des services de police.
L'adolescent de 14 ans incarcéré
En garde à vue, l’adolescent aurait d'abord nié les faits, prétendant avoir agi pour voler des téléphones portables afin d'aider financièrement sa mère.
Présenté dimanche 24 novembre devant un juge d'instruction, il a fini par reconnaître le caractère sexuel des agressions et a ainsi été mis en examen pour viols et tentatives de viols avant d'être incarcéré dans une prison avec quartier pour mineurs.
En parallèle, la police poursuit son enquête pour déterminer si d’autres femmes, n’ayant pas porté plainte, ont aussi pu être victimes.
