Histoires 14-18 : L'abandon du casque à pointe

Dans les deux principales armées belligérantes, le couvre-chef a évolué entre le début et la fin du conflit. Très vite, les Français abandonnent le képi mou au profit du casque Adrian plus protecteur. En 1916 les Allemands rangent sur les étagères le casque à pointe pour une version en acier.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le casque à pointe (le Pickelhaube) est très largement porté dans l'armée prussienne jusqu'en 1916. Il est fabriqué en cuir pour l'infanterie, en métal pour la cavalerie. Mais à l'épreuve des combats, la pointe du casque s'avère plus un handicap qu'un avantage, car le soldat peut notamment rester coincé dans les fils de fer barbelés.
A partir de 1915, le docteur Friedrich Schwerd travaille sur la fabrication d'un nouveau modèle de casque, le Stahlhelm. Un casque entièrement en acier, d'une forme assez atypique qui protège les oreilles et possède une visière. Les soldats allemands sont équipés de ce nouveau casque à partir de 1916.
Les casques à pointe, si emblématique de l'armée prussienne, sont conservés pour les parades.

Côté français

Les poilus disposent d'un casque, le casque Adrian, quasiment depuis le début de la guerre, car dans les premiers mois du conflit, le képi mou a très vite montré ses limites. Le nombre de blessures à la tête subies par les soldats français est tel que l'Etat-major décide rapidement de mettre au point un casque qui protège des éclats d'obus et des pierres.

 

Source archives : - Collection privée Musée du Linge - Pathé Gaumont © France 3

Remerciements au Musée du Linge à Orbey.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information