Dans les deux principales armées belligérantes, le couvre-chef a évolué entre le début et la fin du conflit. Très vite, les Français abandonnent le képi mou au profit du casque Adrian plus protecteur. En 1916 les Allemands rangent sur les étagères le casque à pointe pour une version en acier.
Le casque à pointe (le Pickelhaube) est très largement porté dans l'armée prussienne jusqu'en 1916. Il est fabriqué en cuir pour l'infanterie, en métal pour la cavalerie. Mais à l'épreuve des combats, la pointe du casque s'avère plus un handicap qu'un avantage, car le soldat peut notamment rester coincé dans les fils de fer barbelés.
A partir de 1915, le docteur Friedrich Schwerd travaille sur la fabrication d'un nouveau modèle de casque, le Stahlhelm. Un casque entièrement en acier, d'une forme assez atypique qui protège les oreilles et possède une visière. Les soldats allemands sont équipés de ce nouveau casque à partir de 1916.
Les casques à pointe, si emblématique de l'armée prussienne, sont conservés pour les parades.
Côté français
Les poilus disposent d'un casque, le casque Adrian, quasiment depuis le début de la guerre, car dans les premiers mois du conflit, le képi mou a très vite montré ses limites. Le nombre de blessures à la tête subies par les soldats français est tel que l'Etat-major décide rapidement de mettre au point un casque qui protège des éclats d'obus et des pierres.
Remerciements au Musée du Linge à Orbey.