À 17 ans, Théo Niglis, jeune apprenti coiffeur du Sundgau en Alsace vient de remporter le titre de meilleur apprenti de France le 25 juin à Nice. Il faut dire qu'il a de qui tenir : il a passé son enfance dans le salon de coiffure de sa maman.
Il a grandi à l’ombre d’une maman coiffeuse, dans les odeurs de shampooing et au son des sèche-cheveux. Originaire de Linsdorf (Haut-Rhin), Théo Niglis, 17 ans, vient de décrocher le titre de meilleur apprenti de France.
Le jeune Sundgauvien se souvient : "Quand j’étais tout jeune, j’allais faire un tour au salon quand j’avais fini l’école ou que j‘étais en vacances. Je faisais deux ou trois shampoings, je servais les cafés aux clients, je faisais quelques nattes sur des têtes malléables, des petites coiffures, des petites boucles et j’adorais ! J’ai eu un coup de cœur pour ce métier".
Plutôt que de patienter sur les bancs de l'école, Théo se lance dans sa passion et dans un CAP, pour apprendre cette profession qui l'enthousiasme : "On ne fait jamais les mêmes choses. On a toujours des trucs à apprendre pour rester à la mode et suivre les tendances. C’est top ! Il y a tellement de choses à faire".
Le goût de la compétition
Pour donner libre cours à sa créativité, rien de tel que les concours. Le jeune Sundgauvien s’inscrit à celui de Meilleur apprenti de France. Sélectionné pour les finales nationales, il s'impose une préparation rigoureuse, avec Donna sa modèle.
"Pendant trois mois, nous nous sommes entraînés ensemble deux fois ou trois fois par semaine plus de trois heures à chaque fois. Il fallait faire et refaire le chignon. C’était très intensif. Tous les soirs, après le travail, je m’entrainais sur une tête malléable pour avoir le bon mouvement, les bons gestes et être dans les temps", raconte-t-il.
Pour le concours de Meilleur apprenti de France, il y a chaque année un thème imposé : "Cette année, c’était une coupe homme et un chignon femme sur le thème du festival de Cannes. J'ai cherché des idées sur internet. Ensuite, j'ai testé sur des têtes malléables pour voir ce qui convenait le mieux et après, j'ai attaqué les modèles".
Une hauteur de chignon, quelques mouvements sur le côté et un point d’attache sur le dessus pour sortir du lot et être impressionnant : la création de Théo Niglis fait mouche. "J’étais stressé au début et après, c'était comme le jour de l’entrainement. Tout s’est bien passé et le résultat final était top", reconnait le jeune homme.
Le 24 et 25 juin dernier à Nice, le jeune homme est récompensé de son travail. Après une épreuve technique sur une tête à coiffer, il réalise en une heure et quarante-cinq minutes un chignon complexe et une coupe homme qui lui permettent de remporter la compétition.
À 17 ans, le jeune coiffeur de Linsdorf est désormais meilleur apprenti de France. Il ne compte pas en rester là.