Un homme d'une trentaine d'années a été interpellé ce samedi 25 mars après avoir filmé une femme dans les vestiaires du centre aquatique Palestra de Chaumont, en Haute-Marne.
Les faits ont eu lieu dans la matinée ce samedi 25 mars au centre aquatique Palestra de Chaumont, en Haute-Marne. Alors qu'elle se changeait dans un des vestiaires individuels, une femme a aperçu qu'un téléphone portable avait été glissé sous la cloison depuis la cabine d'à côté.
Son mari, alerté par ses cris, est aussitôt intervenu et a appréhendé sans violence la personne qui s'y trouvait. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années, habitué de la piscine.
La police s'est rendue sur les lieux pour l'interpeller et l'a placé en garde à vue, précise Denis Devallois, le procureur de la République de Chaumont, confirmant une information du JHM.
Le couple était venu assister à une séance de bébé nageur avec leur enfant. Le mari et sa femme avaient terminé leur séance et se changeaient avant de rentrer chez eux quand les faits ont eu lieu.
Inconnu de la justice
Le mis en cause, qui réside dans le département, n'a pas d'antécédents judiciaires. Il va être prochainement convoqué devant un délégué du procureur. "Il lui sera fait obligation de suivre à ses frais un stage de sensibilisation aux comportements sexistes", explique le procureur. L'homme aura également interdiction de se rendre de nouveau au centre aquatique.
"On ne peut pas tolérer ce type de comportement", ajoute Denis Devallois. "Il est absolument nécessaire d'être très vigilant. Ces espaces doivent rester des lieux de détente et de sérénité."
Mounia Dahabi, la coordinatrice relations clients du centre aquatique, ne dit pas autre chose. "Le personnel est très vigilant", indique-t-elle. Elle invite toutefois les clients à ne pas hésiter à signaler le moindre comportement inapproprié. "Si quelqu'un voit quelque chose, il faut absolument qu'il ait une démarche citoyenne en venant prévenir l'accueil, sans attendre que ce soit grave."
Par ailleurs, elle souligne que des affiches rappellent l'interdiction de prise de photos et de vidéos dans les vestiaires. C'est la première fois qu'une affaire de ce type touche l'établissement, qui a ouvert ses portes en 2021.