La flamme olympique était en Haute-Marne ce vendredi 28 juin. Le parcours a débuté sur le plateau de Langres à 9h30. Vers 19h20, à Saint-Dizier, le dernier des 117 éclaireurs du jour, le champion olympique de judo Axel-Firmin Clerget, a allumé le chaudron dans sa ville natale.
Voilà, c’est fini. La flamme olympique en a terminé avec la Haute-Marne après un périple de 19,76 km réalisé par 117 relayeurs répartis dans 7 communes. C’est Axel-Firmin Clerget qui a assuré le dernier relais du jour. Le judoka bragard, champion olympique par équipe mixte au JO de Tokyo 2020 a eu le privilège d’allumer le chaudron installé dans le parc du Jard. Il a confié être "ému et excité de porter la flamme olympique à Saint-Dizier". "Les anneaux olympiques, c’est ce qui m’a poussé à faire tous ces efforts au quotidien", a-t-il raconté alors que "gamin", il en rêvait. "J’ai eu la chance de les gagner et maintenant, porter la flamme à la maison, la boucle est bouclée". Samedi, la flamme olympique poursuit sa route vers Paris 2024 en traversant le département de la Meuse.
L'émotion des sportifs de haut niveau
Culminant à 2,02 m, l'ancien basketteur international Florent Piétrus est un des derniers porteurs de la flamme olympique à Saint-Dizier. "Bizarrement, il y a beaucoup plus de pression que de jouer un match de basket", avoue-t-il à quelques minutes d’assurer son relais. On a beau afficher 230 sélections avec l'équipe de Frannce et deux participations aux Jeux Olympiques (2012 à Londres et en 2016 à Rio), on n’est pas à l’abris d’avoir la main tremblante.
Cette émotion de porter le flambeau olympique, Florent Piétrus la partage avec celui qui a pris sa suite dans les rues de Saint-Dizier, le handballeur Kader Rahim. International algérien (112 sélections), il a participé à 4 championnats du monde et autant de championnats d’Afrique dont un remporté en 2014. Seul ombre au tableau, le franco-algérien né à Saint-Dizier n’a jamais participé aux Jeux Olympiques. Interrogé avant son relais, il reconnaissait que le port de cette flamme venait un peu comme un lot de consolation.
La flamme entre à Saint-Dizier
A 18h11, la flamme olympique a fait son entrée officielle dans Saint-Dizier avec l'allumage de la torche portée par Aurélie Landry, institutrice et entraîneur de gymnastique. "C’était quelque chose d’incroyable", a-t-elle confié à l'issue de son relais. En tournant la tête à droite, à gauche, elle a pu apercevoir "beaucoup de monde, beaucoup de proches, beaucoup d’élèves". Un moment "émouvant" pour la jeune femme qui a "essayé de profiter de chaque seconde parce que ça ne se reproduira pas."
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Saint-Dizier, commune la plus peuplée de la Haute-Marne, s’est vue accorder le privilège d’accueillir le chaudron dont l’allumage à 19h15 dans le parc du Jard par le dernier éclaireur, Axel Clerget, marquera la fin du parcours de la torche dans le département.
L’ultime tracé mesure 4,7 km et il verra 24 relayeurs individuels l’emprunter. Parmi eux, citons la boxeuse professionnelle Clothilde Del-Ben (19h03), le basketteur aux 230 sélections internationales Florent Piétrus (19h11) ou encore le handballeur Kader Rahim (19h13). C'est à suivre en direct sur la chaîne officielle France.tv Paris 2024.
Cette journée a également vu l'inauguration de la Grande Boucle. Un équipement sportif mis à disposition du public dans le parc du Deauville qui propose des couloirs d'athlétisme colorés pour piquer un sprint, une piste de pumptrack pour glisser à vélo, trottinette ou skateboard sur le bitume, ou encore un parcours du combattant. Vous en apprendrez davantage en suivant ce lien.
Deux champions olympiques porteurs de la flamme en Haute-Marne
Deux champions olympiques ont été invités à porter la flamme sur les routes du département de la Haute-Marne. A Chaumont, c’est Julien Mertine qui a assuré l’avant-dernier relais dans la commune. Il avait remporté la médaille d'or au fleuret par équipes aux Jeux Olympiques d’été de Tokyo 2020, disputés à l’été 2021 en raison de la pandémie du Covid-19.
L’autre sportif sacré champion olympique porteur de la flamme en Haute-Marne, c’est l’enfant du pays : le judoka Axel Clerget (catégorie -90 kg). Il avait lui aussi été titré à Tokyo dans la compétition par équipe mixte. Le natif de Saint-Dizier n’ajoutera pas une nouvelle médaille olympique à son palmarès puisqu’il n’a pas été retenu en sélection cette année mais il sera le dernier éclaireur du jour, celui qui allumera le chaudron dans la ville qui l’a vu naitre, à 19h15.
Un public tout feu tout flamme
Depuis son départ de Langres à 9h30, la torche olympique a pu compter sur la présence ininterrompue du public aux abords du parcours. Entre applaudissements et cris d’encouragement, les Haut-Marnais sont tout feu tout flamme pour cette 43e étape du relais. La Haute-Marne est le premier des départements de l’ancienne région Champagne-Ardenne à recevoir le flambeau. Suivront la Marne le dimanche 30 juin, puis l’Aube le 13 juillet. Ce relais de la flamme, c’est l’occasion de mettre en avant des figures locales, des anonymes souvent très investis dans la vie sportive ou associative, par exemple. Parfois, ces hommes et ces femmes sont soutenus par un petit fan club, constitué pour l’occasion, ce qui traduit toute l’importance que ces individualités représentent pour la collectivité.
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Raymond Pitoiset enflamme Chaumont
Parmi les heureux porteurs de la flamme retenus pour la ville de Chaumont, chef-lieu du département de la Haute-Marne, il faut citer Raymond Pitoiset. Féru de course à pied, à 74 ans, il a déjà parcouru deux fois le tour de la Terre en termes de distance. Pas de longue distance pour ce Haut-Marnais aujourd’hui, seulement 200 mètres. "On va y arriver, sans stress", rigolait-il en milieu de journée alors que son relais est programmé pour 14h53.
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A l'heure-dîte, Raymond s'est élancé, entouré et encouragé par les membres de l'Association des Joggeurs du Pays Chaumontais. Une association qui regroupe pas moins de 400 adhérents et dont il est le vice-président. Pour la petite histoire, il avait appris devant les caméras de France 3 Champagne-Ardenne sa sélection, c'était le 15 janvier dernier.
Après avoir transmis le flambeau à la relayeuse suivante, Pauline Picaudez, Raymond Pitoiset est revenu sur cette belle aventure, affirmant d’abord que la torche était lourde. "J’ai été obligé de changer de main par moment", explique-t-il. Mais pas de quoi gâcher son plaisir d’être là, "pour moi, c’est une grosse émotion, je ne pensais jamais en arriver là". Et pourtant, le 28 juin 2024, il a bien porté durant 3 minutes la torche olympique imaginée par le designer français Mathieu Lehanneur, une torche en acier recyclé qui mesure 70 centimètres de hauteur et qui pèse 1,5 kilos.
La flamme olympique rend hommage au général De Gaulle
"C’est une immense fierté de porter la flamme dans un village aussi mythique", le premier des quatre relayeurs du jour à Colombey-les-Deux-Eglises mesure l’honneur qui lui est fait. Les 200 mètres parcourus n’étaient pas des moins symboliques puisque le marcheur a fait une pause devant la tombe du général De Gaulle.
Dernière relayeuse du jour dans la petite commune haut-marnaise, Lison Will a eu le privilège de monter la flamme au pied du mémorial Charles de Gaulle, sur cette butte dominée par la croix de Lorraine. "C’est plus qu’un honneur, je suis fière de faire ce que je fais aujourd’hui. Je ferai de mon mieux pour relayer les valeurs olympiques", s'enjouait-elle à quelques minutes de s'engager.
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Un enhousiasme populaire qui ravit les relayeurs nogentais
Après Langres et Bourbonne-les-Bains, la flamme olympique poursuit sa route vers Paris en traversant Nogent. C’est une athlète paralympique qui a porté ici le dossard numéro 1 en la personne de Stéphanie Malarme. Escrimeuse handisport, née à Saint-Dizier, licenciée au Cercle d'escrime de Reims, elle a été sacrée quatre fois championne de France (épée et fleuret) et elle possède dans son armoire à trophées trois médailles de bronze gagnées aux championnats du monde. Une fois dans le bus des relayeurs, Stéphanie Malarme s’est dit "ravie" de ce moment en espérant voir "autant d’enthousiasme" au moment des jeux olympiques et paralympiques. Non retenue dans la sélection paralympique cette année, Stéphanie Malarme sera néanmoins très active puisqu’elle fait partie de l’équipe qui va organiser les compétitions d’escrime paralympique début septembre dans le cadre magnifique du Grand Palais à Paris. Quant à cette médaille olympique qui manque à son tableau de chasse, elle espère aller la chercher en 2028 à Los Angeles.
Un peu plus loin sur le parcours, c’est Sylvie Audinot qui en a "pris plein les yeux, plein le coeur". Ce sont ses enfants et petits-enfants qui ont envoyé sa candidature pour être porteuse de la flamme olympique parce qu’ils voient en elle "une super maman, une super mamie". C'est aussi ça le relais de la flamme : rendre hommage à celles et ceux qu'on admire, qu'on juge exemplaires, en leur offrant trois minutes de célébrité.
La flamme parmi les curistes à Bourbonne-les-Bains
Après Langres, la flamme est à Bourbonne-les-Bains, commune située à l’est du département de la Haute-Marne, à quelques virages seulement du département des Vosges. Cette cité thermale profite d’une eau qui jaillit du sol à 66 °C et, chaque année, environ 10000 curistes viennent ici, notamment pour soulager des affections rhumatismales. Quatre relayeurs sont programmés ce matin dans les rues bourbonnaises. C’est Makael Rocher, jeune homme handicapé, fan de football, qui a eu l’honneur de partir le premier depuis le parvis de la gare. Ce deuxième tronçon du jour est plutôt court, ne durant qu’un petit quart d’heure, mais ça n’a pas empêché le public de venir aux premières loges pour voir passer la flamme. Les "Allez Bourbonne !" se mêlant aux applaudissements et cornes de brume pour accompagner la marche des relayeurs.
Les Bourbonnais ont pu admirer à leur tour le passage de la Flamme olympique lors de cette deuxième étape du Relais.
— Département de la Haute-Marne (@LaHauteMarne) June 28, 2024
L’aventure continue à Nogent !#Paris2024 #HauteMarne #FlammeOlympique #Bourbonnelesbains pic.twitter.com/hn4y177o17
Les haltérophiles ensemble pour un dernier relais langrois
C’est un relais collectif constitué des membres du club "Langres Haltérophilie Musculation" qui a ponctué le passage de la torche olympique à Langres. La flamme est passé de main en main avant d’être confiée à Jean-Louis Gudin, capitaine de cette petite équipe, pas peu fier de se retrouver ainsi sur la route de Paris 2024. A quelques minutes de s’élancer, il reconnaissait être "un peu stressé". "C’est un honneur pour le club", ajoutait-il, "un club qui a envoyé trois athlètes au JO, autrefois". Après quelques hectomètres de marche, il monte les marches de l’Hôtel de ville, Jean-Louis Gudin salue la foule, tout sourire. C’est ici que se termine la première étape. A 11h, c’est Bourbonne-les-Bains qui prend le relais.
Un "sacré moment"
Troisième relayeur du jour à Langres, Joachim De Oliveira n’a pas boudé son plaisir. Après avoir transmis le flambeau, il a témoigné l’émotion provoqué par ce "moment unique". "C’était pas fatigant mais c’était incroyable !", raconte-il, "c’était magique. On vit un sacré moment, fort, très fort".
Départ du premier relais
Il s'appelle Corentin Bandosz et il est entré dans l'histoire langroise à 9h30, ce vendredi 28 juin 2024, en devenant le premier relayeur de la flamme olympique en Haute-Marne. Le premier d'une liste qui compte 117 noms pour autant de porteurs du flambeau.
À moins d'un mois des jeux olympiques de Paris, c'est jour de fête en Haute-Marne, 43e étape pour la fameuse flamme olympique. Ce vendredi 28 juin, sept communes de ce département vont être traversées par la flamme olympique. Au total, 117 porteurs de flamme vont se relayer tout au long de la journée. Le parcours de la flamme est à suivre en direct sur la chaîne officielle France.tv Paris 2024.
Le premier allumage a lieu à Langres dès 9h30. Puis direction la cité thermale de Bourbonne-les-Bains, Nogent, capitale de la prothèse, Colombey-les-Deux-Églises, village du général De Gaulle, Chaumont, Froncles, avant de terminer par la “ville célébration” de Saint-Dizier, où un chaudron se verra allumé par le feu de la dernière flamme portée au Parc du Jard. Le judoka Axel Clerget doit allumer le chaudron.
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Le Conseil départemental de la Haute-Marne a financé ce passage pour en faire "un événement unique et même un moment historique. C’est aussi une opportunité extraordinaire de montrer les diversités de notre territoire en matière de sport, d’industrie, de culture ainsi que la force de son tissu associatif. L’aspect festif offre aussi l’occasion de se réunir et de s’unir », rappelle Nicolas Lacroix, Président du Département.
