Le troisième rallye de détection de la Haute-Marne est organisé à Vicq (Haute-Marne). Il réunira 300 personnes passionnées de détection de métaux, le samedi 16 septembre.
C'est une image que beaucoup ont en tête. Quelqu'un promène un instrument faisant "bip bip" sur une plage ou un sentier, et découvre un trésor.
C'est une vision un peu fantasmée, mais la discipline, la détection de métaux, existe bien. Et elle compte de plus en plus adeptes.
Justement, 300 d'entre eux comptent bientôt se réunir et s'affronter (en toute camaraderie bien sûr). Le troisième rallye de détection organisé par les Vikings Détect 52 a lieu le samedi 16 septembre 2023, à Vicq (Haute-Marne, voir sur la carte ci-dessous).
De 07h00 à 18h00, les personnes pratiquant la détection de métaux vont s'agiter dans un grand champ. L'équipe organisatrice aura enterré des pastilles métalliques, dont la découverte permettra de gagner des lots.
France 3 Champagne-Ardenne, curieuse, a contacté l'attachée de presse de la Fédération française de détection de métaux ("200 000 personnes passionnées"), Caroline Elbaz-Zenatti : "C'est probablement notre plus gros rallye régional : 300 personnes, c'est énorme. Et la pratique monte en puissance dans les familles, chez les jeunes et les moins jeunes. On peut vraiment utiliser l'expression : de 7 à 77 ans."
Plein de "poêles à frire"
L'instrument de détection "s'appelle une poêle à frire, dans le jargon. On est vraiment dans une démarche de détection de loisir." Et mine de rien, il faut se concentrer (surtout avec 300 personnes autour). "C'est très lié à l'ouïe. Les passionnés savent : plus ils pratiquent régulièrement, plus ils savent où détecter, et comment distinguer les sons de leur poêle à frire."
"Certaines personnes prétendent que ça les apaise." La pratique permet, en passant, de faire un peu de ménage dans les zones explorées. "Il y a une vertu environnementale. Beaucoup de prospecteurs nettoient : les déchets qu'ils déterrent, et ce qui est au sol autour."
Et tout ça dans la légalité. "Si ce qu'on faisait était illégal, on n'aurait pas l'autorisation des mairies ou de la préfecture. Bien sûr qu'il y a des brebis galeuses, comme dans tous les sports. Mais nous nous alignons avec la loi." Pas de soucis à venir avec les archéologues, donc.