En ce 14e jour de mobilisation et à la veille d'un nouveau rassemblement à Paris ce samedi, les gilets jaunes de Saint-Dizier poursuivent sans relâche leur action : quatre points de blocage sont encore en place, qui provoquent ce vendredi plusieurs kilomètres de bouchons.

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C'est aux entrées de la ville que les gilets jaunes poursuivent principalement leurs actions : sur le rond-point des nations sur la route nationale 4, qui relie Vitry-le-François à Nancy, et sur celui de Marnaval, sur la route nationale 67, qui relie Saint-Dizier à Chaumont. Dans les deux cas, les gilets jaunes ont installé des barrages filtrants dans les deux sens, à base de palettes et d'empilements de pneus. 

Une volonté de se structurer 


Néanmoins, les manifestants tentent de laisser passer en priorité les véhicules légers pour gêner la population le moins possible et ne pas pénaliser les gens qui travaillent. "Le but est bien de rallier le plus grands monde de Francais, les bloquer ne serviraient à rien... On a tous des frères, des soeurs,  des belles-soeurs, des cousins qui sont obligés de prendre leur véhicule, soit pour aller travailler, soit pour se rendre chez des amis... et c'est bien normal", explique un gilet jaune sur le rond-point des nations. 
 


Les poids-lourds en revanche sont retenus plus longtemps aux barrages filtrants. Ces deux ronds-points sont stratégiques pour les gilets jaunes bragards depuis le début du mouvement le 17 novembre. Une stratégie qui a d'ailleurs tendance a évoluer, puisqu'une association des gilets jaunes haut-marnais s'est créée pour structurer le mouvement. "Si on veut rester dans le temps et de façon légale, il faut que l'on se structure", explique Ludovic La Paglia, porte-parole des gilets jaunes en Haute-Marne. Depuis la création de l'association, 1 000 personnes ont déjà  adhéré à la nouvelle structure.

D'autres actions sont signalées par la préfecture dans la commune de Chancenay et autour de l'avenue du Général Giraud.
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