Telle est la condamnation en appel pour les 9 militants qui s'étaient introduits dans la centrale de Nogent
6 mois de prison avec sursis : telle est la décision rendue par la Cour d'appel de Reims en ce 11 octobre, à l'encontre de 9 militants de Greenpeace - 6 femmes et 3 hommes - qui s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Nogent, dans l'Aube, le 5 décembre 2011.
Lors de l'audience le 20 septembre dernier, des peines de quatre à six mois avaient été requises. En 1ere instance, devant le tribunal correctionnel de Troyes, les militants avaient été relaxés, la cour se déclarant alors incompétente pour statuer sur ce dossier.
Contacté par téléphone, l'avocat des militants, Alexandre Faro, nous a confié trouver la peine prononcée par la Cour d'appel de Reims "sévère" et dit toujours ne pas comprendre que la justice ait prononcé ces peines au titre de "violation de domicile", sous-entendant que la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine serait une propriété privée, ce qu'il réfute.
Par ailleurs, lors de leur interpellation à la centrale, quatre des neuf militants avaient refusé de se livrer à des prélèvements ADN. Ces quatre membres de Greenpeace ont écopé de 800€ d'amende.
L'association Greenpeace a annoncé qu'elle allait se pouvoir en cassation pour tenter de faire annuler la décision de la Cour d'Appel de Reims.